Désormais, la CRIET optera pour des "audiences foraines", des sessions judiciaires délocalisées en dehors de ses locaux officiels. Cette décision vise à résoudre le dilemme des nombreuses victimes qui, incapables d'assurer le coût de leur déplacement, sont privées de leur droit d'assister aux audiences cruciales.
Les affaires de viols, de mariages forcés et de harcèlement, souvent perpétrées loin de la capitale, seront désormais jugées sur place. L'assemblée générale des magistrats de la CRIET a pris cette initiative audacieuse pour garantir une justice accessible à tous.
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La nécessité de cette délocalisation devient évidente lorsque l'on considère que de nombreux justiciables résident à des centaines de kilomètres de Porto Novo, siège de la juridiction. L'absence de moyens financiers entrave leur capacité à se rendre aux audiences, créant un ralentissement significatif dans le processus judiciaire.
Selon les informations de RFI, au cours de la dernière année, plus de 500 dossiers ont été présentés devant la chambre des infractions. Les premières audiences hors siège débuteront le 27 novembre, et une audience foraine sera programmée chaque mois dans les tribunaux régionaux.
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