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Tribunal de Cotonou : un aide-soignant risque gros pour avoir pratiqué un avortement sur une jeune femme

Au tribunal de Cotonou, le procès d’un aide-soignant poursuivi pour avoir pratiqué un avortement sur une jeune femme a eu lieu le mardi 10 octobre 2023. Le prévenu est en prison depuis quelques semaines.

des médecins en salle d'opération. Image d'illustration

des médecins en salle d'opération. Image d'illustration

Un aide-soignant jugé pour un avortement très peu professionnel à Cotonou. Le mardi 10 octobre 2023, un aide-soignant s’est présenté devant les juges du tribunal de Cotonou pour la première audience dans son dossier.

 

L’homme qui se réclame aide-soignant est poursuivi avec mandat de dépôt par le ministère public pour le chef d'accusation d'« interruption de grossesse sans habilitation et sans qualification médicale ». Selon l'accusation, l’avortement a eu lieu dans un lieu totalement sombre et dans des conditions déplorables. Sa victime est une jeune fille qui dit être enceinte au moment des faits. À la barre, l'aide-soignant a reconnu les faits qui lui sont reprochés, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.

 

LIRE AUSSI : Cotonou : il vole un téléphone de 120 000 F qu'il revend à 4000 F et prend 8 mois de prison

 

L’affaire a été renvoyée au mardi 24 octobre 2023 pour production du diplôme de l’aide-soignant prouvant sa qualité professionnelle. En République du Bénin, l'infraction reprochée au prévenu est prévue et punie par l’article 519 du Code pénal qui dispose entre autres que : « Quiconque, sans habilitation et sans qualification médicale procédera à une interruption de grossesse est puni de la réclusion criminelle à temps de cinq (05) à 20 ans et d’une amende de deux cent mille francs (200 000) francs CFA à (500000) francs CFA alors même que l’interruption soit librement et dûment sollicité.»

 

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