Prévu pour abriter le siège de l'Assemblée nationale du Bénin, le bâtiment dont les travaux de construction ont coûté plus de 20 milliards FCFA à l'État n'a jamais été achevé. Au contraire, l'argent a été dilapidé et le bâtiment qui doit servir de nouveau visage du siège du parlement béninois est resté un éléphant blanc. Début octobre 2023, le bâtiment que les Béninois appellent le musée de la corruption à Porto-Novo a été démoli.
Malgré les procédures judiciaires annoncées, les auteurs de ce scandale n'ont jamais été punis jusqu'à la démolition. Interrogé à ce sujet, le ministre du Cadre de vie et des transports, José Tonato affirme que la démolition ne signifie pas un coup de balai sur le volet judiciaire.
« Je voudrais rassurer sincèrement toute la population béninoise que la procédure judiciaire est en cours. Le dossier est pendant devant la CRIET. La volonté du Gouvernement de situer les responsabilités des uns et des autres et de les sanctionner conformément à nos textes est intacte. Seulement, il faut laisser la justice faire son travail. La démolition ne signifie pas un coup de balai sur le dossier », assure-t-il.
Lancés en 2008, les travaux du chantier qui doit servir de siège au Parlement béninois n'ont jamais été achevés. La coquette somme de 22 milliards francs CFA a été dépensée alors que le bâtiment n'a jamais été réalisé.
Commentaires
TOSSA
Parlant des vrais auteurs de ce supposé scandale, tout le peuple béninois à compris qu'il s'agissait d'un projet de destruction bien monté par talon- djogbenou pour affaiblir politiquement yayi et salir son image.c'est le bas peuple qui perd.que ce feuilleton s'arrête!
06-10-23 à 11:30