Depuis ce samedi 2 septembre 2023, un article diffusé par un média en ligne fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Dans cet article, ce média signale la reprise des actes de braquage dans la commune de Sèmè-Podji et évoque un acte de braquage en date du jeudi 31 août 2023 sur deux femmes âgées, cambistes sur le parc automobile de Sèmè-Kraké. « Elles rentraient de leur lieu de travail aux environs de 18 h quand des individus non identifiés ont pris leur véhicule en embuscade sur l’autoroute de Cajaf Comon avant de les déposséder d’une importante somme d’argent. Selon les informations reçues, plus de 15 millions de FCFA auraient été emporté par les braqueurs », écrit ce média en ligne.
Selon le même média, toujours dans la localité de Djeffa, il y a environ deux semaines, un autre cambiste a été grièvement blessé par les balles des agresseurs. « Dans la plupart des cas, des plaintes ont été déposées par les victimes. Mais fautes de détails sur les individus auteurs de ces braquages, la police a du mal à les mettre hors état de nuire. Les autorités aussi se sont jusque-là montrées insensibles à la situation et tardent à prendre des mesures pour renforcer la sécurité dans la localité. Dans la plupart des cas, des plaintes ont été déposées par les victimes. Ceci, au péril des malheureuses victimes de leurs forfaits ».
Des responsables policiers évoquent de fausses informations
Libre Express a contacté des responsables de la police de la zone de Sèmè-Podji et du département de l'Ouémé pour vérifier l'exactitude des faits rapportés. Ces derniers indiquent que les informations rapportées ne sont en réalité que de fausses nouvelles. « Nous avons lu avec stupéfaction ces fausses informations. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un complot entre les parties. Aucune déclaration des victimes jusqu'à l'instant. Aucune information sur les victimes ni sur les supposés malfaiteurs », a indiqué à Libre Express un responsable de la police qui a requis l'anonymat.
Un autre responsable de la police a également confié à Libre Express qu'aucun commissariat du département de l'Ouémé n'a reçu de plaintes faisant état de tels faits. Des sources policières ont précisé qu'il ne peut y avoir de tels faits de braquage sur le tronçon Agblagandan-Frontière Sèmè-Kraké sans que la police ne réagisse. « La police est mobilisée depuis le tronçon Agblangandan jusqu'à la frontière et bénéficie d'un dispositif sécuritaire renforcé », précise des responsables policiers à Libre Express.
Commentaires
Gnonsey
👍👍
02-09-23 à 08:05