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Nigeria : une grève d'avertissement de 02 jours contre la suppression des subventions sur le carburant

Au Nigeria, un syndicat des travailleurs a annoncé une grève d'avertissement de deux jours qui débutera le mardi 5 septembre 2023. Ce mouvement d'humeur vise à protester contre le gouvernement fédéral qui n'a pas trouvé des solutions efficaces après la suppression des subventions sur le carburant.

Des manifestants lors d'une grève au Nigeria. Image d'illustration

Des manifestants lors d'une grève au Nigeria. Image d'illustration

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) a déclaré une grève d'avertissement de deux jours qui débutera le mardi 5 septembre 2023. Le président du NLC, Joe Ajaero, a révélé cette information ce vendredi 1ᵉʳ septembre 2023 lors d'une conférence de presse à la Maison du travail à Abuja, rapporte par The Guardian.

 

Selon Ajaero, cette grève d'avertissement de deux jours vise à protester contre le gouvernement fédéral, qui n'a pas relevé les défis posés par la suppression des subventions sur le carburant. Cette organisation syndicale accuse le gouvernement fédéral de revenir sur les négociations et de ne pas mettre en œuvre certaines des résolutions adoptées lors des réunions précédentes. Le mercredi 2 août 2023, le NLC a organisé une manifestation sur ce qu'il a décrit comme les politiques anti-populaires de l'administration de Bola Tinubu.

 

LIRE AUSSI : Suppression de la subvention du carburant : Tinubu assure que le Nigeria ne fera plus le Père Noël aux pays voisins

 

Le NLC, le Trade Union Congress (TUC) et leurs syndicats affiliés avaient manifesté à Abuja et dans plusieurs États, dont Lagos, Abia, Plateau, Kaduna, Kano et Rivers. Des manifestations ont également eu lieu à Zamfara, Katsina, Cross River, Ebonyi, Enugu, Kwara, Ogun, Imo, Ondo et Edo.

 

Ces manifestations faisaient suite à un ultimatum de sept jours adressé au gouvernement fédéral, exigeant l'annulation immédiate de toutes les politiques anti-pauvres du gouvernement fédéral. Ces politiques comprennent la récente augmentation du prix du litre d'essence à la station, l'augmentation des frais de scolarité dans les écoles publiques, le déblocage des huit mois de salaires retenus pour les professeurs d'université et les travailleurs.

 

Le syndicat a également demandé une révision à la hausse du salaire minimum, qui passerait de 30 000 à 200 000 nairas, estimant que depuis le discours d'investiture du président du 29 mai 2023, “les subventions ont disparu”.

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Nandji mankponse Charle

Nathalie

01-09-23 à 08:07

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