Opposé à la décision de la CEDEAO d'intervenir au Niger, le Burkina Faso passe de l'acte à la parole. En Conseil des ministres le mercredi 30 août 2023, le gouvernement burkinabé a examiné un projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, ce projet de loi adopté détermine les modalités d’envoi du contingent militaire burkinabé au Niger. « Ces modalités ont été fixées de communs accords entre les autorités du Burkina Faso et celles de la République du Niger. Ce projet de loi se fonde sur le Traité révisé de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma du 24 janvier 2017. Ce traité engage le Burkina Faso, les Républiques du Mali et du Niger, à être solidaires, à promouvoir et à renforcer leur sécurité commune », indique-t-on.
LIRE AUSSI : Intervention militaire au Niger : Patrice Talon ne consultera pas l'avis du Parlement
Ce projet de loi a également pour fondement l’ordonnance n°2023-08 du 24 août 2023 du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État du Niger, relative à une assistance militaire entre le Burkina Faso et le Niger, en cas d’agression ou de déstabilisation armée extérieure.
Après le coup d'État militaire du 26 juillet 2023, la CEDEAO a autorisé une intervention militaire à la fin de son ultimatum donné aux militaires au pouvoir au Niger. En réaction, les gouvernements militaires du Mali et du Burkina Faso ont dénoncé la décision de la CEDEAO d'intervention militaire au Niger. Les deux pays ont menacé de se retirer de la CEDEAO en cas d'intervention au Niger.
Commentaires
Grand Marabout voyant Azemadawa
❌❌ RETOUR AFFECTIF - GRAND MARABOUT VOYANT AZEMADAWA POUR VOUS AIDER ♻Appel et WhatsApp ☎: 00229 5968 0539 -Vous qui souhaitez avoir des résultats rapides et efficaces à vos problèmes sentimentaux,familiaux et financier . 🌹DOMAINE AFFECTIF 🌹DOMAINE FINANCIER ❌ Appel et WhatsApp disponible ☎ : 00229 5968 0539 Merci
01-10-23 à 11:59
BOUKARI Ibrahim
Salut l'Afrique, le renversement au Gabon ne doit pas étonné aux présidents restants. Alors il est temps qu'on se retrouve.
31-08-23 à 01:32