Le recours contre Jacques Migan sera à nouveau examiné ce mardi. Devant la Cour, l'ex-bâtonnier est attendu pour une nouvelle audience dans ce dossier. À l'origine de ce recours, des déclarations de Me Jacques Migan sur un éventuel troisième mandat de Patrice Talon au cours d'une émission sur Esae TV. Le citoyen béninois Armand Bognon a saisi la Cour constitutionnelle contre Jacques Migan. Dans son recours, il dénonce la violation par le bâtonnier des articles 34 et 42 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 ainsi que l'article 280 du code pénal ».
Lors d'une première audience mardi 04 avril 2023 devant la Constitutionnelle, Jacques Migan a communiqué des pièces à la Cour. Dans ce document déposé par Jacques Migan et consulté par Libre Express, l'avocat affirme que ses propos tels que relayés par la presse ont été sortis de leur contexte.
Ses déclarations sur le troisième mandat de Patrice Talon telles que relayées par la presse “ne sauraient constituer ni des faits, ni des opinions imputés à des tiers et, en l'espèce, à ma personne”. Jacques Migan avait demandé à la Cour de “considérer son interview sur le troisième mandat dans tout son contenu, dans sa totalité, et d'en apprécier la cohérence logique et juridique”. “La lecture de la requête (introduite à la Cour constitutionnelle, NDLR) permet en effet de relever et de regretter l'évocation de son contenu partiel, mes propos ayant été sérieusement tronqués”, indiquait-il.
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