Une affaire de trafic international de cannabis devant les juges de la CRIET. Interpellées par les services douaniers du Bénin à Sèmè-Kraké, cinq prévenus ont comparu ce jeudi 06 avril 2023 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils ont été placés en détention provisoire depuis le lundi 12 décembre 2022 par le parquet spécial de la CRIET. Les prévenus sont tous de nationalité étrangère.
Les faits reprochés aux prévenus portent sur le trafic de cannabis depuis le Ghana jusqu'à Sèmè-Kraké. Deux camions contenants ce produit illicite ont été saisis par les services douaniers chez ces cinq prévenus. L'affaire a été ensuite confiée à l'Office central de lutte contre la drogue et transférée à la CRIET.
LIRE AUSSI : Affaire Cameo Shell au Bénin : pourquoi le procès a été à nouveau renvoyé par la CRIET
Lors de l'audience, tous les cinq prévenus n'ont pas reconnu les faits. Certains ont confié à la cour qu'ils ne transportaient pas du cannabis, mais des sacs d'igname depuis le Ghana pour une ville située au sud du Bénin. Mais parmi les prévenus, une personne a infirmé ces déclarations. Elle a déclaré n'avoir jamais vu les sacs d'igname pendant le trajet vers le Bénin, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Deux ans de prison ferme
Le parquet spécial représenté par l'un des substituts du procureur spécial a fait sa réquisition ce jeudi. Il a notamment relevé les incohérences contenues dans les propos des cinq prévenus à la barre. Le parquet a demandé à la Cour de retenir quatre prévenus dans les liens de la prévention “de trafic international de cannabis”. Il a donc requis contre eux deux ans de prison ferme et un million FCFA d'amendes chacun.
Le cinquième qui a infirmé les déclarations des quatre autres prévenus a obtenu une réquisition plus douce de la part du parquet spécial. Une relaxe au bénéfice du doute a été requise à son encontre. Le délibéré du dossier est prévu à une date ultérieure.
N.B : La rédaction du journal Libre Express a constaté une exploitation de certains de ses contenus dont elle a l’exclusivité sans mention de son nom. Toute exploitation de nos contenus sans mention de notre nom et redirection vers l’article concerné sur notre site sera passible de poursuites judiciaires. Respectez le travail de toute une rédaction !
Commentaires