Bonne nouvelle pour les deux hommes arrêtés pour avoir diffusé une fausse information sur Soumaïla Yaya. Lundi 28 avril 2025, une nouvelle audience s'est ouverte dans leur dossier devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Alors que le président de céans a voulu renvoyer l’audience au mois de juin 2025, leur avocat Me Aboubacar Baparapé a insisté pour que la CRIET leur accorde une remise en liberté provisoire.
À cette demande, le parquet spécial ne s'y est pas opposé. Au contraire, il s'est montré favorable et a fixé la caution à cent mille (100 000) francs CFA. Le juge a donc prononcé sur siège son délibéré sur leur remise en liberté provisoire. Dans sa décision, il a accordé la remise en liberté provisoire aux deux prévenus contre le paiement d'une caution de 100 000 FCFA. Le dossier a été ensuite renvoyé au lundi 23 juin 2025 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits
Début mars 2025, une fausse information faisant état d’une fuite par voie fluviale vers le Nigeria de l'ex-patron de la police républicaine a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux. L'enquête ouverte par le Centre national d'investigations numériques (CNIN) a permis d'interpeller deux personnes dans la ville de Parakou.
Présentées au parquet spécial de la CRIET, elles ont été placées sous mandat de dépôt le 9 mars 2025. Deux chefs d'accusation sont alors retenus : « Publication de fausses nouvelles et harcèlement par le biais d'un système électronique ».
Lors de leur première audience dans le dossier le lundi 31 mars 2025, l'un des deux prévenus nommés Anagovo Barnabé alias Prince a reconnu avoir relayé cette fausse information mais ne reconnaît pas être son auteur. Il a déclaré avoir partagé cette information dans deux groupes WhatsApp mais que l'un des administrateurs a supprimé l'info.
LIRE AUSSI : CRIET : 12 mois de prison pour un beau-frère du Directeur général de la police républicaine
Le prévenu confiait à la Cour avoir été appelé au téléphone plus tard par le commissaire en charge du CNIN à Parakou qui lui a demandé de venir le voir. Il affirme s'être rendu là-bas et c'est ainsi qu'il a été placé en garde à vue et déféré devant la CRIET, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Quant à son coprévenu, le nommé Ouorou Gani Bio Aliou, il s'est présenté comme un roi. À la barre, il a déclaré avoir partagé des captures d'écran des photos de cérémonie du ministre défunt Yves Kouaro Chabi. Plus tard, il affirme avoir été appelé au téléphone par le commissaire du CNIN de Parakou qui lui a demandé de venir le voir. Le prévenu affirme qu'il ne se doutait de rien et qu'il s'est rendu à l'invitation du commissaire.
Il apprend que c'est une fois au commissariat que le commissaire a pris son téléphone portable pour lui montrer qu'il a partagé les images du défunt ministre Yves Kouaro Chabi avec la fausse information sur l'ex-DGPR Soumaïla Yaya Alabi. Il a déclaré qu'il ne savait même pas qu'il a partagé cette fausse information.
Commentaires
Aurelia
Hello, are you wasting money in Google Ads & No results? Start Free Trial & You don’t need to Pay Advance! I do SEO Marketing and improve Website Traffic, Google Rankings, Organic results, Sales & conversions. I have more than 12 years of experience in Search Engine Optimization Marketing & our every client gets amazing results. Please check our client's results at our website. Start Free Trial: esolu.s@gmail.com
29-04-25 à 07:22