Un soir de panique au cœur du palais royal. Dans la nuit du samedi 26 avril 2025, le calme du quartier royal de Bohicon a été pertubé. Six assaillants armés ont surgi près du palais et ont ouvert le feu en direction du roi Dako Donou Kpogbémabou, rapporte Bénin intelligent.
Les premiers tirs sont restés sans effet. Selon les témoins, le roi a pu utiliser son « contre-fusil » pour se protéger. Les assaillants ont alors ciblé les amulettes et les ornements rituels portés par Dako Donou Kpogbémabou. Ils ont coupé ces objets, qu’ils considéraient comme des boucliers spirituels.
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Après cette opération, ils ont de nouveau cherché à abattre le souverain. Une carabine n’a pas détonné au moment précis de la détonation. Les assaillants ont alors pris la fuite. Une jeune fille témoin de l’attaque a été menacée de mort si elle osait alerter les voisins. Elle est restée silencieuse et terrifiée jusqu’à la fuite des assaillants. Le roi Dako Donou Kpogbémabou a été violemment brutalisé et est sous surveillance médicale.
L’intervention rapide d’habitants alertés par les détonations a mis fin à la menace. La police de Ouassaho à Bohicon a été immédiatement prévenue et est arrivée en renfort. Un des assaillants a été interpellé et a été conduit et placé en cellule au commissariat de Ouassaho. Les autres complices restent introuvables à ce jour.
Réaction du maire de Bohicon
Le maire de Bohicon Ruffino d’Almeida, en mission officielle à Hué au Vietnam, a condamné cet acte et a réaffirmé son soutien au roi. « J’adresse à Sa Majesté, mon soutien total, franc et indéfectible. Nous condamnons avec la plus grande vigueur ces actes odieux qui frisent la barbarie », a-t-il déclaré. Pour la première autorité de la ville, il n'y a aucune raison qui pourrait justifier cet acte.
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