Des agents de la SIRAT en prison depuis octobre 2024 ont comparu à nouveau dans la journée du jeudi 17 avril 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans le cadre d'une affaire de fraude et d'abus de fonction au niveau des postes de péage routier au Bénin, le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a requis jeudi 17 avril 2025 des peines allant jusqu'à 5 ans de prison, dont 3 années fermes, ainsi que des amendes de 2 millions de francs CFA, à l'encontre de 10 agents de la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT).
La SIRAT et l'Agence judiciaire de l'État réclament également 1,4 milliards de francs CFA de dommages et Dans sa réquisition, le ministère public a demandé à la Cour de faire droit à la demande des avocats de la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (SIRAT SA) et de l’Agence judiciaire de l’État (AJE) qui réclament 1 milliards 490 millions FCFA de dommages-intérêts aux dix prévenus dans ce dossier.
Le ministère public a demandé à la Cour de retenir certains prévenus dans les liens de la prévention des faits d'abus de fonction et complicité d'abus de fonction pour d'autres.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe pure et simple de certains prévenus. Devant la chambre correctionnelle de la CRIET, ils arguent du manque d'éléments matériels et légaux pour établir leur culpabilité. Ils ont également contesté le montant "fantaisiste" des dommages et intérêts réclamés par la SIRAT et l'Agence judiciaire de l'État ( AJE) qui représentent la partie civile dans le dossier. Le verdict de ce dossier est attendu pour le jeudi 26 juin 2025 rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits reprochés aux dix prévenus qui sont des agents de la SIRAT se sont déroulés dans les postes de péage d'Ekpè situé dans la commune de Sèmè-Podji et du poste de péage d’Ahozon dans la commune de Ouidah. Ils sont accusés de s’entendre avec l’usager, pour faire passer ses camions, sans qu’il ne paie les frais normaux de péage.
En contrepartie, ces dix agents des postes de péage empêchaient les fonds. Ils ont tous plaidé non coupables. Leur mode opératoire consisterait à simuler le poids des camions qui passent dans ces postes de péage.
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