Vers une possible libération du tiktok Florent Mahougnon. Jeudi 20 février 2025, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné une nouvelle fois le dossier du tiktokeur. À l'ouverture de l'audience, le juge a interrogé le tiktokeur sur des déclarations outrageantes envers le président Patrice Talon, le prévenu n'a pas répondu à cette question du juge.
Selon des extraits de son procès verbal lu par le juge, le tiktokeur aurait proposé la vente fictive de maison en location. « Moi, Florent ? », a contesté le tiktokeur. Interrogé sur des documents portugais retrouvés dans son téléphone, Florent Mahougnon a expliqué qu'il vivait au Portugal. « Je travaille là-bas », a-t-il répondu.
À la suite, le ministère public a exprimé son opposition à la demande des avocats de la défense qui souhaiteraient une expertise psychiatrique pour le prévenu. C'est alors que l'avocat Omer Tchiakpé introduit une demande de remise en liberté provisoire de Florent Mahougnon.
Le ministère public favorable
Face à cette demande, le ministère public n'a pas exprimé une opposition. « Je n'ai aucun intérêt qu'il reste en prison. Je m'associe à la demande de liberté provisoire mais pas à l'expertise psychiatrique », a déclaré le procureur. Le deuxième substitut du procureur spécial de la CRIET est favorable à sa libération contre une caution de deux millions FCFA.
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Le ministère public a également signalé qu'une association a écrit au parquet spécial sur la situation sanitaire du tiktokeur Florent Mahougnon. Le délibéré sur la remise en liberté provisoire est prévu pour le jeudi 20 mars 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Les faits
Le tiktokeur Florent Mahougnon a été interpellé mi-juillet 2024 par les policiers du Centre national d'investigations Numériques (CNIN) après avoir violemment critiqué la police républicaine dans un live Tiktok.
Arrêté pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique envers la police républicaine, les agents du CNIN vont découvrir des données informatiques à caractère cybercriminel dans son téléphone.
Présenté au procureur spécial près la CRIET, le tiktokeur Florent Mahougnon Mèkponou, surnommé « El professor », a été placé sous mandat de dépôt pour des faits de harcèlement et d'escroquerie par le biais d'un système électronique. Des faits punis par les articles 550 et 560 du Code du numérique en vigueur au Bénin. Convoqué à la barre lors d'une audience en août, il a plaidé non coupable.
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