Dans le cadre de l’organisation du pèlerinage à la Mecque pour l’édition 2025, le gouvernement béninois, à travers le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a mis en place une opération spéciale de délivrance de passeports ordinaires biométriques. Cette initiative, confiée à la Direction de l’Émigration et de l’Immigration (DEI), vise à faciliter les démarches administratives des futurs pèlerins.
Afin d’assurer une gestion efficace et fluide des demandes, un programme spécifique a été établi pour les candidats, en fonction de leur département de résidence. La programmation se présente comme suit :
Lundi 10 février 2025 : début de l’opération à la Direction de l’Émigration et de l’Immigration (DEI) à Cotonou, pour les candidats des départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Zou, des Collines, du Mono et du Couffo.
Mercredi 12 février 2025 : la collecte des dossiers se fera dans les directions départementales de la Police Républicaine pour les pèlerins du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga.
Vendredi 14 février 2025 : dernière phase de l’opération avec le traitement des dossiers restants et la finalisation des formalités administratives., rapporte Bénin Web TV.
Toujours dans le cadre du Hadj 2025, une subvention de 700 millions accordée aux 2300 pèlerins par le gouvernement. Le coût de la prestation standard est fixé à 3 600 000 F Cfa.
Plusieurs innovations introduites par le gouvernement Le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a procédé hier jeudi 06 février 2025 au lancement officiel du Hadj 2025.
Le prix de revient total du Hadj 2025 est de 3 908 000 F Cfa. L’année dernière, il était de 3 677 000 F Cfa. Si pour l’édition dernière, le gouvernement avait fait une subvention à hauteur de 177 000 F Cfa par pèlerin, raison pour laquelle le prix du Hadj était à 3 500 000 F Cfa, cette année, il porte sa subvention à 300 000 F Cfa par pèlerin, ce qui permet de ramener le coût de la prestation standard pour le Hadj à 3 600 000 F Cfa. « …Cet effort réalisé par le gouvernement a une incidence de 700 millions de F Cfa », fait savoir le Ministre Olushegun Adjadi Bakari. A l’entendre, l’objectif du gouvernement pour cette édition du Hadj est de faire en sorte qu’elle soit un moment apaisé pour les pèlerins, loin des péripéties et des difficultés d’autrefois. Et, des mesures ont été prises à propos.
« C’est la raison pour laquelle dans la préparation du Hadj de cette année, un certain nombre de mesures ont été prises dans l’organisation et auront un impact direct sur la façon dont nos pèlerins vont vivre leur pèlerinage. La première des mesures qui a été prise est relative au nombre de personnes qu’il y aura par chambre au niveau du Hadj. Contrairement à l’année dernière où certains pèlerins se retrouvaient à 5, 6, 7 parfois par chambre, cette année, aucun pèlerin ne sera dans une chambre de plus de 4 lits », a indiqué l’autorité ministérielle, rapporte Matin Libre.
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Rendons-nous à présent à la Cour constitutionnelle qui a examiné, jeudi 6 février 2025, quatre recours sur l’éligibilité ou non de Patrice Talon pour la présidentielle 2026, dont trois contre Bertin Koovi. Le militant du Bloc républicain a présenté ses arguments avant que les recours ne soient renvoyés pour rapport. Le Bénin a-t-il basculé dans une nouvelle république avec la révision constitutionnelle intervenue en novembre 2019 ? Patrice Talon, peut-il briguer un nouveau mandat ?
La Cour constitutionnelle est appelée à trancher ces questions à travers quatre recours, en dehors de celui du ministre Lagnidé qu'elle a déclarée irrecevable. À l’audience plénière du jeudi 6 février 2025, les conseillers de la Cour ont procédé à la mise en état des quatre recours. Nourou Dine Moussa Mouhamed, Kouami Joseph Gabin et Virgile Mahoutin Bassa sont les auteurs respectifs des trois recours contre Bertin Koovi. Dans leur requête, les deux premiers demandent à la Cour de convoquer Bertin Koovi pour qu’il vienne exposer son argumentaire relatif à la révision constitutionnelle et sa sollicitation d’un avis sur la qualification juridique des modifications apportées.
Le troisième requérant demande aux sages de dire que Bertin Koovi a violé la constitution en développant que le Bénin a une nouvelle constitution et donc une nouvelle République. Le quatrième recours est celui de Bertin Koovi contre qui de droit. L'acteur politique demande à la haute juridiction en matière constitutionnelle de reconnaître la rupture constitutionnelle de 2019 et de la naissance d’une nouvelle République, ainsi que l’éligibilité du président Patrice Talon à un second mandat en 2026 dans ladite nouvelle République.
Pour se défendre et pour soutenir sa requête, Bertin Koovi a estimé que tous les aspects de la constitution ont été touchés à l'occasion de la réforme constitutionnelle de novembre 2019. « Aujourd'hui, nous avons un vice-président, aujourd'hui le mandat des députés est passé de 4 à 5 ans, aujourd'hui, on ne peut plus être député autant de fois qu'on veut, c'est seulement 3 fois et depuis 2021 », relève-t-il. Il ajoute qu’en 2021, « nous n’avons pas eu d’élection présidentielle en mars et on n’a pas pu avoir quelqu’un élu et à qui on a remis le témoin le 6 avril 2021, glissant dans un vide juridique, si jamais on n'est pas dans une nouvelle constitution ».
« Si c’est toujours la constitution du 11 décembre 1990, je dirais qu’on a fait un coup d’Etat. Et la suite sera frappée d’illégalité parce qu’on a fait seulement l’élection le 11 avril 2021 ». Il dit ne pas savoir quelle partie ou quelle portion de la constitution du 11 décembre 1990 le permet.
Bertin Koovi reste convaincu que si ce qui s’est passé en 2021, ne veut pas dire que le Bénin a glissé, de facto, dans une nouvelle République, alors tout ce qui est fait depuis le 6 avril 2021 serait illégal parce qu’il n’y aurait pas eu un nouveau président qui a prêté serment, rapporte Banouto.
Décès de nombreux jeunes artistes. « Il y a trop de souffrance chez les artistes », déplore Richard Flash. C’est peu dire que d’affirmer que ces derniers mois, la grande faucheuse s’est montrée moins conciliante avec le monde culturel béninois. De nombreux artistes ont tourné le dos à la scène, souvent dans la fleur de l’âge et cela ne manque pas d’inquiéter leurs pairs encore en vie. Richard Flash s’en montre particulièrement préoccupé. Ce n’est pas tant la dernière publication faite par lui sur les réseaux sociaux qui traduit sa peine face aux nombreuses pertes accumulées par le monde culturel ces derniers mois. En privé comme en public, il en fait cas. Est-ce sa manière à lui d’appeler à un regard plus compatissant sur le monde culturel ? Trouve-t-il à travers cette méthode qui consiste à appeler sans cesse à l’amélioration de la situation des artistes, un soulagement ?
Richard Kakpo, plus connu sous son nom de scène Richard Flash, perd ses mots devant le sort que connaissent certains artistes. Les décès répétitifs dans le rang des musiciens béninois le laissent sans voix. « Parfois certaines de nos douleurs sont à vivre et à canaliser en silence… Devant la mort, nous n'avons aucune force. Croisons juste les bras et prions très fort », a publié le désormais entrepreneur culturel, suite au décès de Willy Mignon. « Depuis peu, je me sens impuissant devant certaines situations et surtout devant la mort qui n'arrête pas de briser des rêves, des vies dans le rang de ma famille musicale », s’est aussi désolé Richard Flash dans une publication devenue virale sur la toile. « Je sais qu'il n'y a pas que les artistes qui meurent, puisqu'il y a des milliers de morts tous les jours à travers le monde, mais depuis la mort de mon frère Praouda, de Sêmêvo et maintenant Willy Mignon, je me demande si le Fâ de cette année n'avait pas vu aussi ça pour nous en prévenir », poursuit-il, rapporte La Nation.
Du côté de la CEDEAO, les fonctionnaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) originaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont reçu leur lettre de fin de contrat, signifiant la fin de leur mission dans l’organisation. Ces employés, au nombre de 135, verront leur contrat se terminer le 30 septembre 2025, avec des compensations financières prévues en fonction de leur ancienneté. Selon les modalités fixées, chaque fonctionnaire recevra l’équivalent de trois mois de salaire, à quoi s’ajoutera un mois d’indemnité par année d’ancienneté, dans la limite de douze mois. Cette mesure découle de la décision prise par les trois pays concernés de quitter la CEDEAO après les sanctions imposées à leur encontre suite aux coups d’État qu’ils ont connus. Ainsi, l’organisation a pris acte de cette décision, en précisant que leur retrait officiel interviendrait le 29 janvier 2025, avec une période transitoire de six mois.
Le départ de ces trois États de l’organisation régionale fait suite à une divergence de vues sur la direction prise par la CEDEAO, perçue par ces pays comme s’éloignant de ses principes fondateurs et de ses objectifs initiaux. En réponse à ces tensions, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont créé une nouvelle entité, la Confédération des États du Sahel (AES). Cette alliance vise à renforcer la coopération diplomatique et sécuritaire entre les trois nations tout en favorisant la libre circulation des personnes et des biens au sein de la région. Par cette initiative, les pays membres de l’AES cherchent à assurer une plus grande autonomie en matière de politique régionale, tout en réduisant leur dépendance à l’égard de la CEDEAO. En plus de la mise en place d’une politique commune, la Confédération entend également doter ses membres d’une banque d’investissement commune pour financer des projets de développement régionaux., rapporte La Nouvelle Tribune.
Direction le Congo où la justice militaire de la République démocratique du Congo (RDC) a émis un mandat d’arrêt contre Corneille Nangaa, l’accusant de n’avoir pas empêché des actes de torture sous son autorité. Signé par le colonel magistrat Mbuta Muntu Parfait, le mandat ordonne son arrestation immédiate et son transfert en RDC.
Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirige aujourd'hui l'Alliance du fleuve Congo (AFC) et est lié au groupe rebelle M23, qui a récemment pris le contrôle de Goma. Les autorités l'accusent de violations des droits de l'homme, notamment d'avoir torturé un directeur d'école, dans le contexte des affrontements en cours entre l'armée congolaise (FARDC) et le M23.
Cette décision illustre les efforts déployés par la RDC pour demander des comptes aux principaux acteurs du conflit qui dure depuis longtemps. Ni Nangaa ni ses représentants n'ont réagi à cette demande., rapporte Africanews.
Sexe au studio" et "menaces de tueur à gages" : Les initiés parlent de l'empire musical de Diddy dans les années 90. « J'ai tellement d'argent maintenant que je pourrais engager quelqu'un pour te tuer, et personne ne le saurait. Tu ne manquerais à personne. Personne ne saurait rien ».
Daniel Evans, ancien directeur musical, se souvient encore de la menace adressée par son ancien patron, Sean « Diddy » Combs - alors connu sous le nom de Puff Daddy - à l'un de ses collègues. C'était en 1997, raconte-t-il, dans les bureaux new-yorkais de Bad Boy Records, le label musical de Combs, récompensé par un Grammy Award.
Il s'est dit : « Voilà ce que l'argent fait de vous ». Combs était souvent « piquant », mais Evans affirme que le pouvoir était en train de le transformer. Quelques jours auparavant, le magnat du hip-hop avait reçu sa plus grosse récompense à ce jour : 6 millions de dollars pour marquer le succès du label, qui s'enorgueillissait d'artistes ayant vendu des disques de platine, comme The Notorious B.I.G. Cette année-là, la carrière musicale de Combs a atteint son apogée, et son empire s'est rapidement étendu à la mode, à l'alcool et même à sa propre chaîne de télévision.
Près de trente ans plus tard, son héritage est en ruine : il est en prison et attend son procès pour trafic sexuel et racket, tout en se battant contre des dizaines de procès qui l'accusent de s'être drogué et d'avoir commis des agressions lors de fêtes somptueuses, dans des hôtels de luxe et dans le studio d'enregistrement de sa maison de disques. Il nie toutes ces allégations.
Aujourd'hui, la BBC s'est entretenue avec plus de 20 personnes ayant travaillé avec Combs chez Bad Boy Records - notamment d'anciens cadres, assistants et producteurs - qui décrivent pour la première fois des incidents troublants dont ils affirment avoir été témoins pendant l'essor de la maison de disques dans les années 1990.
Certains cadres disent avoir eu des inquiétudes après avoir vu Combs avoir des relations sexuelles avec des femmes dans le studio, notamment lors d'un incident où, selon l'employé, la jeune femme n'a pas semblé réagir lorsqu'il est entré. Un autre membre du personnel s'est plaint que Combs lui avait demandé de lui apporter des préservatifs.
La BBC a également appris que des fonds de l'entreprise étaient utilisés pour faire venir des femmes de tous les États-Unis pour des relations sexuelles à la demande d'artistes et d'autres employés, révèle BBC Afrique.
Pendant ce temps, pour Aliko Dangote, l’équation est complexe : accélérer la montée en puissance de sa raffinerie, trouver des liquidités, et restaurer la confiance des marchés. Un défi de taille, alors que la conjoncture économique nigériane reste marquée par la volatilité des changes et des pressions inflationnistes.
Le pari était ambitieux : construire la plus grande raffinerie d’Afrique pour réduire la dépendance du Nigeria aux importations de carburant et transformer Dangote Industries en un géant énergétique. Un an après l’inauguration en grande pompe de la raffinerie de Lekki, la réalité est plus contrastée. Retards, endettement massif, rentabilité encore incertaine et pressions financières persistantes placent le conglomérat nigérian dans une zone de turbulences.
En août 2024, Fitch Ratings dégradait la note de Dangote Industries Limited (DIL) de AA sur l’échelle nationale nigériane à B+, en raison d'une détérioration significative de sa liquidité et de son incapacité à lever les fonds nécessaires pour honorer ses échéances de dette. Aujourd’hui, la situation ne s’est pas améliorée : le mardi 4 février dernier, l’agence de notation a maintenu Dangote sous surveillance négative. Elle exprime des doutes quant à sa capacité à refinancer ou rembourser ses dettes arrivant à échéance en 2025, dont la première tombe en février.
Le groupe de l’homme d’affaires Aliko Dangote affiche des engagements financiers de 2 milliards de dollars en dette syndiquée senior, auxquels s’ajoutent 1,65 milliard de dollars de prêts intra-groupe, exigibles à la demande, et classés comme dette subordonnée qu’elle doit à sa maison-même Greenview. Problème : malgré les discussions engagées avec les prêteurs, aucun accord de refinancement clair n’a été annoncé. Sans mesures tangibles, une nouvelle dégradation de la note reste une menace sérieuse, alerte Fitch., rapporte Agence Ecofin.
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