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Revue de presse du jeudi 6 février 2025 : ce que disent les médias béninois et internationaux

Le Bénin et Starlink solidifient leur relation, réponse du gouvernement à Adrien Houngbédji, Donald Trump expulse massivement les africains aux États-Unis, plus de 100 femmes violées et brûlées vives lors de l'évasion d'une prison en RDC. L'actualité de ce jeudi 6 février 2025.

Le ministre béninois des finances, Romuald Wadagni et des représentants de Starlink

Le ministre béninois des finances, Romuald Wadagni et des représentants de Starlink

Le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a rencontré, mardi 4 février 2025, une délégation de Starlink, la filiale de SpaceX spécialisée dans l’Internet par satellite. Cette réunion s’inscrit dans une dynamique d’expansion numérique au Bénin, avec pour objectif d’améliorer la couverture Internet, favoriser l’innovation et renforcer la sécurité nationale. Les représentants de Starlink, Ben MacWilliams et Hanna Wetters, respectivement en charge du développement des marchés africains et de l’Afrique de l’Ouest, ont échangé avec les autorités béninoises sur les possibilités d’intégration des solutions satellitaires dans l’écosystème numérique du pays.

 

L’un des axes prioritaires évoqués est l’amélioration de la connectivité dans les zones mal desservies. En s’appuyant sur les infrastructures de Starlink, le Bénin pourrait offrir un accès Internet stable et rapide aux localités éloignées, une avancée majeure pour l’éducation, la santé et l’économie numérique.

En effet, les technologies satellitaires offrent une alternative aux réseaux traditionnels, souvent contraints par des défis d’infrastructures. Avec une couverture plus large et une réduction des coûts d’installation, ces solutions pourraient accélérer la transition numérique du pays, rapporte La Marina BJ.

 

Pendant ce temps, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a répondu mercredi 5 février 2025 aux propos de maître Adrien Houngbédji, ancien président du défunt Parti du renouveau démocratique (PRD). Interrogé par la presse sur les déclarations d’Adrien Houngbédji, mercredi 5 février 2025, le porte-parole du gouvernement a réagi.

 

Le secrétaire général adjoint du gouvernement a d’abord rappelé qu’Adrien Houngbédji fait partie des premiers acteurs politiques qui ont accordé leurs violons sur la nécessité d’initier des réformes audacieuses. « C’est lui qui, parmi les tout premiers au sein de la classe politique béninoise, avait fait le diagnostic et osait publiquement affirmer la nécessité de faire des réformes d’envergure, notamment au plan de la vie partisane, donc la réforme du système dans notre pays », a rappelé le porte-parole du gouvernement.
 

Wilfried Léandre Houngbédji indique aussi que l’ancien président de l’Assemblée nationale, avait aussi fait le constat que le Bénin dont a hérité le président Patrice Talon  était un pays « fragmenté, descendu de son piédestal ». Il avait alors, insiste le porte-parole du gouvernement, relevé la nécessité d’engager les réformes et les actions nécessaires à la réhabilitation de la terre du roi Béhanzin.

 

Wilfried Léandre Houngbédji dit tout de même comprendre la posture d’Adrien Houngbédji, car, reconnaît-il, « même les changements les plus souhaités ont leur mélancolie ». « Mais ce n'est pas parce qu'il serait apparu des mélancolies sur le chemin que les réformes auraient perdu de leur substance, de leur vertu », nuance le porte-parole du gouvernement. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, il y a de quoi s’interroger « sur le timing, sur les objectifs » de la réaction polémique de l’ancien chef du Parlement béninois, ce, « au regard de l’ampleur de la transformation positive que connaît notre pays aujourd’hui ». La prise de parole de maître Adrien Houngbédji vient confirmer que la liberté d’expression et, par ricochet, la démocratie sont de mise au Bénin, selon le porte-parole du gouvernement. C’est aussi la preuve, insiste Wilfried Houngbédji, que « même quand on est de la mouvance, on peut, à un moment ou à un autre, dire ce que l'on pense », rapporte Banouto.
 

Parlons protection de l'enfant à présent, digitalisation de la gestion des cas de protection de l’enfant au Bénin: Le Système Primero/Cpims+ lancé. Le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a lancé officiellement le 4 février 2025, le système PRIMERO/CPIMS+ au Bénin, en partenariat avec l’UNICEF et le Royaume des Pays-Bas. Il s’agit d’un outil innovant qui vise à digitaliser la gestion des cas de protection de l’enfant, remplaçant un système papier qui limitait l’efficacité et la qualité des données. En effet, les Guichets Uniques de Protection Sociale (GUPS) sont chargés de l’accueil et de la prise en charge des enfants à risque n’étaient pas à connotation numérique. Avec PRIMERO/CPIMS+, chaque cas sera désormais suivi numériquement, garantissant une prise en charge intégrée de l’enregistrement jusqu’à la fourniture du dernier service.
 

Aude Rigot, Représentante Adjointe de l’UNICEF, a souligné l’importance de cette collaboration pour éviter les doublons et améliorer la coordination des services. Pour Gérard Kpatindé, Secrétaire Général du ministère, le déploiement de PRIMERO/CPIMS+ représente une avancée majeure pour centraliser et suivre les informations concernant les enfants en difficulté. Quant à Frederiks Jaap, Chef de Coopération de l’Ambassade des Pays-Bas, cette plateforme répond aux ambitions d’améliorer l’efficacité des programmes grâce aux innovations technologiques. Afin d’assurer un déploiement réussi, 14 GUPS recevront une formation sur la gestion des cas et l’utilisation du système, accompagné d’une dotation en matériel informatique. Ce lancement marque un engagement fort du gouvernement et de ses partenaires à garantir un environnement sûr pour chaque enfant au Bénin, rapporte Matin Libre.

 

De la protection de l'enfant au football, La Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé le calendrier des rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Maroc 2025. Prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la 35e édition du tournoi se déroulera dans six villes et neuf stades à travers le royaume chérifien. Le match d’ouverture de la Can marocaine opposera le Maroc, pays hôte, aux Comores, le 21 décembre 2025 au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, une enceinte ultramoderne d’une capacité de 69 500 places. Cette même infrastructure accueillera la finale du tournoi le 18 janvier 2026. Les rencontres de la phase de groupes se répartiront entre Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger. Rabat disposera à elle seule de quatre stades pour l’occasion. Les quarts de finale seront disputés à Rabat, Tanger, Marrakech et Agadir, tandis que les demi-finales se dérouleront à Rabat et Tanger. 

 

La rencontre pour la troisième place se tiendra au Stade Mohammed V de Casablanca, un lieu emblématique du football marocain. Au total, 52 matches animeront la compétition sur une durée de 29 jours, mettant en lumière le talent et la ferveur du football africain. Le Maroc, qui accueille la Can pour la première fois depuis 1988, confirme ainsi son engagement en tant que terre d’accueil des grandes compétitions internationales. Ce tournoi s’inscrit dans la continuité des préparatifs du pays en vue de la co-organisation de la Coupe du Monde de la Fifa 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, rapporte La Nation.

 

Direction les États Unis où le pays expulse des ressortissants africains. Le Zimbabwe soutient l'initiative. Depuis sa réélection à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a mis en œuvre son engagement de déporter un grand nombre de migrants sans papiers vivant aux États-Unis. Les autorités se sont engagées à renforcer la lutte contre l’immigration clandestine. Dans une déclaration ambitieuse, il a promis la plus grande opération de déportation de l’histoire du pays, ciblant des centaines de milliers de personnes en situation irrégulière. Le 22 janvier, le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) a obtenu l’autorisation d’arrêter des migrants illégaux dans des lieux dits « sensibles« , comme les écoles, les hôpitaux et même les églises. Parallèlement, le 23 janvier, le porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé qu’au moins 538 migrants illégaux avaient été arrêtés et plusieurs centaines ont été expulsés en utilisant des vols militaires.

 

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Cette vaste opération de déportation touche de nombreux migrants en situation irrégulière, y compris ceux venant du Zimbabwe. Le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) a récemment révélé qu’environ 550 ressortissants zimbabwéens risquaient d’être expulsés vers leur pays d’origine. Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a publiquement soutenu la décision américaine, déclarant que son gouvernement appuyait les mesures de rapatriement. « Le gouvernement du Zimbabwe soutient la décision du gouvernement des États-Unis de rapatrier et de renvoyer nos citoyens zimbabwéens qui pourraient avoir résidé illégalement aux États-Unis« , a-t-il déclaré sur X. Une position qui reflète la coopération entre les États-Unis et certains pays d’origine des migrants concernés, bien que les expulsions génèrent des tensions, rapporte La Nouvelle Tribune.

 

Pendant ce temps au Sénégal, un plan de 1,6 milliard $ pour booster les PME et PMI. Cette initiative vise à pallier le déficit de financement auquel ces entreprises font face, leur permettant ainsi de se développer et de jouer pleinement leur rôle dans la croissance économique du pays. Une mobilisation financière historique est en marche au Sénégal. Des acteurs clés de l’économie, dont l’Agence de développement et d’encadrement des PME (ADEPME), se sont engagés à débloquer 1000 milliards FCFA (1,6 milliard $) pour dynamiser les PME et PMI sénégalaises, confrontées à un manque crucial de financements. L’annonce a été faite le mardi 4 février 2025, dans le cadre d’une rencontre préparatoire au 4ᵉ Forum de la PME, prévu du 18 au 20 février.

 

Ce programme de financement initialement fixé à 600 milliards FCFA en 2024, devrait atteindre 3000 milliards FCFA d’ici 2028. Il constitue un levier stratégique pour l’économie sénégalaise. En facilitant l’accès aux crédits, il ambitionne de renforcer la compétitivité des PME et PMI, d’encourager l’innovation et de créer des emplois, rapporte Agence Ecofin.

 

Pour finir, Plus de 100 femmes violées et brûlées vives lors de l'évasion d'une prison en République démocratique du Congo. Selon l'ONU, plus de 100 prisonnières ont été violées puis brûlées vives lors d'une évasion dans la ville congolaise de Goma. Des centaines de prisonniers se sont évadés de la prison de Munzenze lundi dernier, après que les combattants du groupe rebelle M23 ont commencé à s'emparer de la ville.

 

Selon un document interne de l'ONU consulté par la BBC, entre 165 et 167 femmes ont été agressées par des détenus masculins lors de l'évasion. Le rapport précise que la plupart des femmes ont été tuées après que les détenus ont mis le feu à la prison. Goma, une grande ville de plus d'un million d'habitants, a été prise après que le M23, soutenu par le Rwanda, a réalisé une avancée rapide dans l'est de la République démocratique du Congo.

 

La ville a été plongée dans le chaos, avec des corps gisant dans les rues et des missiles qui auraient survolé des maisons résidentielles. Des images de l'évasion de la semaine dernière montrent des personnes fuyant le bâtiment alors que de la fumée s'élève à l'arrière-plan. Des coups de feu nourris ont également été entendus.

 

Dans une autre vidéo, des personnes que l'on pense être les prisonniers évadés défilent dans les rues de Goma. L'ONU affirme qu'au moins 2 900 personnes ont été tuées au cours des combats, que 2 000 corps ont été enterrés et que 900 autres se trouvent encore dans les morgues de la ville.

 

En début de semaine, les rebelles ont annoncé un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires.

Cependant, le M23 a lancé une nouvelle offensive mercredi, selon des sources, et aurait capturé la ville minière de Nyabibwe, rapporte BBC Afrique.

 

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