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Revue de presse du mercredi 5 février 2024 : ce que disent les médias béninois et internationaux

Carnet noir dans la musique béninoise, dialogue sur la prospérité en Afrique 2025, expansion de la Relation Russie-Afrique. Ce qui fait l'actualité de ce mercredi 5 février 2025.

Image d'illustration

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Au Bénin, le ministère de la Culture pleure la disparition de l'artiste Willy Mignon, "une figure emblématique d'artistes urbains des années 2000 au Bénin". Le ministère du tourisme, de la culture et des arts a informé, via message diffusé sur Facebook, avoir « appris avec une profonde tristesse et un immense regret la disparition prématurée de Wilfried E. Mignon plus connu sous le nom de Willy Mignon ».  Willy Mignon est mort à l'âge de 39 ans à Ouagadougou au Burkina Faso où il travaillait en tant que Dj. Les circonstances du décès de l'artiste est inconnues. 

 

Pour le ministère du tourisme, de la culture et des arts, l’artiste, auteur, compositeur, interprète, arrangeur et créateur de la danse Noudjihou, « incarne une figure emblématique de la première génération d'artistes urbains des années 2000 au Bénin ». « Ses morceaux aux rythmes chaloupés, porteurs d'une énergie unique, ont marqué toute une époque et inspiré beaucoup d’autres talents », se souvient le département culturel du gouvernement, rapporte Banouto.

 

De la mort à l'économie, la Banque mondiale de l’Afrique, United Bank for Africa (UBA) Plc a réaffirmé son engagement en faveur de la prospérité économique de l’Afrique alors qu’elle cherche à relever les défis pressants du continent en matière de financement des infrastructures. S’exprimant lors d’une table ronde de haut niveau à Accra lors du Dialogue sur la prospérité en Afrique 2025, Sarata Kone-Thiam, Directrice Générale Régionale d’UBA Afrique de l’Ouest, a souligné la nécessité de projets durables et bancables pour attirer les investissements et stimuler le développement à travers le continent.

 

Dialogue sur la prospérité en Afrique 2025, une plateforme pour un changement transformationnel. La table ronde faisait partie du Dialogue pour la Prospérité en Afrique 2025 – un rassemblement de premier plan de décideurs politiques, de chefs d’entreprise et de partenaires de développement axé sur l’accélération de l’intégration économique et de la croissance durable à travers l’Afrique. Avec le thème « Réaliser le marché unique africain grâce aux infrastructures : Investir. Connecter. Intégrer », l’événement, auquel ont participé de nombreux responsables gouvernementaux, chefs d’entreprise, experts financiers et partenaires de développement, a uni les parties prenantes dans leur objectif de façonner l’avenir économique de l’Afrique,  rapporte Matin Libre.

 

Parlons diplomatie à présent, les relations entre la Russie et l’Afrique remontent à l’époque soviétique, période durant laquelle l’URSS entretenait des liens étroits avec plusieurs pays du continent. Cette influence s’exprimait notamment par le soutien militaire, la formation des cadres et l’assistance technique. Après une période de retrait relatif dans les années 1990, Moscou a progressivement reconstruit sa présence en Afrique, notamment via des partenariats militaires, la vente d’armements et le déploiement de conseillers militaires dans plusieurs pays.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov annonce une expansion significative du réseau diplomatique russe en Afrique. Cette initiative comprend l’établissement de nouvelles ambassades en Gambie, au Liberia, aux Comores et au Togo. Parallèlement, la Russie prévoit de réactiver ses missions diplomatiques au Niger et en Sierra Leone, témoignant d’une volonté de renforcer son empreinte diplomatique sur le continent africain. L’ouverture d’une représentation au Soudan du Sud complète ce dispositif diplomatique, rapporte La nouvelle Tribune.

 

Direction la RDC où le pays  vise l’accès à la cuisson propre pour 40 millions de personnes d’ici 2030. En RDC, le rythme annuel de croissance de l’accès à la cuisson propre était de 1% entre 2017 et 2021. Le gouvernement veut renverser la vapeur et améliorer la pénétration des technologies de cuisson propre dans le pays. Le gouvernement congolais ambitionne d’accélérer l’adoption des technologies de cuisson propre afin de réduire la dépendance du pays aux combustibles solides, encore utilisés par plus de 95 % des ménages. Dans son Compact Énergétique National, la RDC vise une progression annuelle de 5 % pour atteindre un taux d’adoption de 30 % d’ici 2030, soit 40 millions de personnes bénéficiant de solutions alternatives.

 

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Pour ce faire, le gouvernement prévoit de lancer une stratégie nationale de cuisson propre d’ici fin 2025. Celle-ci vise à encourager l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL), des foyers améliorés et de la cuisson électrique. Actuellement, l’usage du GPL reste limité, avec seulement 14 % de pénétration à l’échelle de la capitale Kinshasa, soit environ 250 000 ménages. Les autorités veulent faire passer ce chiffre à 1,2 million de ménages en 2030. Pour atteindre cet objectif, plusieurs obstacles devront être levés. Il s’agit notamment du manque d’infrastructures de stockage et de distribution, de la faible disponibilité des bouteilles de gaz et du coût élevé du GPL, qui se négocie autour de 5 $ le kilogramme, rapporte Agence Ecofin.

 

Pendant ce temps, la Turquie rejette l'idée de transférer les Palestiniens vers l'Egypte et la Jordanie. La Turquie s’oppose fermement à la proposition de Donald Trump de transférer les Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie. Lors d’une conférence de presse à Ankara avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a dénoncé une "mauvaise lecture de l’histoire". Selon lui, toute solution au conflit doit passer par la reconnaissance d’un État palestinien. Fidan a également exprimé ses craintes quant à une possible reprise des combats à Gaza, après la libération des otages israéliens, rapporte  Africanews.

 

En attendant la décision de la Turquie, les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump au Canada, au Mexique et à la Chine ont conduit les économistes à avertir qu'ils pourraient causer des dommages importants à leurs économies et entraîner des pertes d'emplois. Donald Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur la plupart des produits importés des deux voisins des États-Unis et des droits de douane de 10 % sur les importations en provenance de Chine, précisant qu'ils resteraient en place jusqu'à ce que les quantités de fentanyl et de migrants illégaux entrant aux États-Unis soient réduites. Il a également menacé d'imposer des droits de douane à l'UE. Les droits de douane imposés au Mexique ont été reportés d'un mois. Le Canada a imposé des contre-tarifs aux États-Unis et d'autres pays ont promis de faire de même, écrit BBC Afrique

 

Du côté de Haïti,  les États-Unis gèlent le financement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité. La décision du gouvernement américain de geler son financement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité, chargée d’aider les forces de l’ordre haïtiennes à lutter contre les gangs armés, suscite des réactions chez les citoyens de Port-au-Prince. Cette décision de l’administration Donald Trump intervient alors que les gangs étendent leur emprise sur un nombre croissant de territoires. Si certains estiment que cette mesure n’est pas mauvaise, d’autres s’interrogent déjà sur le sort de la mission en Haïti, informe RFI.

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