Une nouvelle audience dans l'affaire tentative de coup d'État contre Patrice Talon. Cette affaire, qui porte sur une tentative présumée de coup d'État contre le président Patrice Talon, fait l'objet d'une très grande attention dans le pays depuis son ouverture le mardi 21 janvier 2025. Jeudi dernier, le 23 janvier, la tenue de l'audience avait une nouvelle fois été reportée alors tous les avocats de la défense s'étaient déconstitués et retirés du dossier, dénonçant un vice de procédure dans la composition de la formation judiciaire.
Face à cette situation, Olivier Boko et Oswald Homeky avaient alors demandé un délai supplémentaire de 15 jours pour se constituer de nouveaux conseils. La CRIET leur a finalement accordé 5 jours seulement, jusqu'au lundi 27 janvier, pour trouver de nouveaux avocats.
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Selon l'envoyé spécial de Libre Express présent à l'audience, le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou, a indiqué que les dispositions nécessaires seraient prises par l'Agence pénitentiaire du Bénin pour faciliter le contact entre les accusés et leurs nouveaux avocats avant la reprise des débats ce mardi 28 janvier 2025.
Des conditions de détention très difficiles dénoncées par les accusés
Lors de l'audience du jeudi 23 janvier, Olivier Boko et Oswald Homeky avaient tous deux insisté sur leurs très mauvaises conditions de détention, affirmant n'être autorisés à recevoir la visite de leurs proches que 3 jours par semaine, pour seulement 15 minutes. Ils avaient demandé un assouplissement de ces restrictions, une requête que le procureur a déclinée.
Cette affaire très sensible politiquement fait l'objet de nombreuses critiques à l'encontre du régime en place, accusé de dérive autoritaire par ses détracteurs. Les défenseurs des accusés dénoncent régulièrement des "poursuites politiques" visant à écarter des opposants présumés du président Patrice Talon.
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Malgré ces tensions, la CRIET a choisi de maintenir la tenue du procès, qui devrait donc reprendre ce mardi 28 janvier 2025 avec la constitution de la nouvelle équipe de défense d'Olivier Boko et d'Oswald Homeky. Les Béninois suivent avec une grande attention la suite de cette affaire qui pourrait avoir de lourdes conséquences politiques pour le gouvernement du président Patrice Talon.
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