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Bénin : Olivier Boko exprime son mécontentement après un nouveau renvoi de son procès devant la CRIET

Au Bénin, le procès de l'homme d'affaires Olivier Boko et de l'ex-ministre Oswald Homeky reprend ce mercredi 22 janvier 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les mis en cause sont accusés d'avoir voulu fomenter un coup d’État contre le président Patrice Talon.

L'homme d'affaires Olivier Boko

L'homme d'affaires Olivier Boko

Fin du direct 

 

Boko exprime son mécontentement 

 

09 heures 22 minutes : après la suspension de l'audience, Olivier Boko a exprimé son mécontentement. « J'ai les moyens de me prendre mes propres avocats. Je ne veux pas d'avocats commis d’office », a déclaré Olivier Boko dans une colère. L’homme d'affaires dénonce l'impossibilité pour lui de téléphoner à des avocats depuis la prison.

 

09 heures 17 minutes : le procureur spécial Mario Mètonou demande à la Cour de renvoyer le dossier et de saisir le bâtonnier pour des formalités de commissions d’office d'avocats. Le juge accède à cette demande et renvoie le dossier à jeudi 23 janvier 2025. 

 

09 heures 15 minutes : ouverture du dossier  

 

 

 

 

 

09 heures 00 minutes : L'audience n'a pas encore repris à la CRIET 


 

08 heures 30 minutes : Aucun avocat n'est encore dans la salle d'audience pour défendre les accusés 

 

08 heures 3 minutes : L’homme d'affaires Olivier Boko et l'ex-ministre des Sports Oswald Homeky sont arrivés dans la salle d'audience. Les autres accusés également

 

 

Après un renvoi du dossier, le procès de Olivier Boko, Oswald Homeky et de leurs co-accusés va reprendre lors d'une deuxième journée. Ce mercredi 22 janvier 2025, les accusés comparaissent à nouveau devant la chambre de jugement de la CRIET siégeant en matière criminelle. 

 

À l’ouverture du procès, mardi 21 janvier 2025, les débats n'ont pas pu prospérer en raison d'une demande de la défense qui n'a pas abouti. En effet, la défense a contesté la composition de la Cour qui siégeait en matière criminelle et qui était composée de trois juges dont un président de céans et deux assesseurs.

 

Selon la défense, cette formation judiciaire serait contraire aux dispositions de l’article 254 du Code de procédure pénale. Cet article dispose que la composition d'une Cour siégeant en matière criminelle doit être composée de cinq juges dont un président de céans et 4 magistrats assesseurs. Les Conseils ont donc demandé à la Cour de respecter cette disposition avant la poursuite des débats.

 

LIRE AUSSI :  CRIET : le film de la première journée d'audience dans le procès Boko, Homeky et cie 
 

Mais, le juge chargé du dossier a rejeté la demande de la défense. Il a décidé de joindre au fond ses exceptions et d’ordonner la poursuite des débats. Cette décision de la Cour a fortement déplu à la défense de Olivier Boko et de Oswald Homeky. Tous les avocats se sont alors déconstitués du dossier. La Cour qui siégeait en matière criminelle ne pouvant pas mener les débats en raison de l'absence d'avocats pour les accusés a renvoyé le dossier à ce mercredi 22 janvier 2025. La loi fait obligation que les accusés dans une affaire criminelle aient des avocats pour leur défense.

 

Au cours de cette deuxième journée d'audience, Olivier Boko et Oswald Homeky comparaissent pour des chefs d'accusation retenus contre eux. Ils sont jugés les 21, 22, 23 et 24 janvier 2025 lors de la session criminelle de la CRIET. 

 

En dehors de Olivier Boko et son beau-frère, ainsi que l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky, trois autres personnes sont également poursuivies dans ce dossier. Il s'agit de Ganiou Sanoussi, chauffeur de Oswald Homeky, de Gbaguidi Ahotognon Corneille Déo-Gratias, un entrepreneur, de Rock Salvin Nieri, beau-frère de Olivier Boko. Les chefs d'accusation sont : complot contre l'autorité de l’État, corruption d'agent public et faux certificats.  

 

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