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Faux propos attribués à Djogbénou-CRIET : 12 mois de prison ferme pour le journaliste Akpolou et amende pour Rémy Gnambakpo

La CRIET a rendu ce lundi 20 janvier 2025 son verdict dans le procès de l’activiste Rémy Gnambakpo et du journaliste Boniface Akpolou. C'est dans le dossier les opposant à Joseph Djogbénou, président du parti Union progressiste le Renouveau.

L'ex-président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Joseph Djogbénou

L'ex-président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Joseph Djogbénou

Le verdict est tombé dans l’affaire des faux propos attribués à l’ex-président de la Cour constitutionnelle Joseph Djogbénou. Ce lundi 20 janvier 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET a relaxé le nommé  TOKPON Fiora des fins de la poursuite.

 

Quant aux journalistes Boniface Akpolou et l’activiste Rémy Gnambakpo, il a requalifié les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique en des faits de publication de fausses nouvelles. Pour ces faits, l'activiste Rémy Gnambakpo est condamné au paiement d'un million FCFA d'amendes fermes. Le journaliste Boniface Akpolou écope de 12 mois fermes de prison et une amende d'un million FCFA.

 

Lors de l’audience du lundi 14 octobre 2024, le ministère public représenté par Armand Donald Reagan, le premier substitut du procureur spécial de la CRIET avait demandé à la cour de requalifier les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique en des faits de publication de fausses nouvelles. Après cette requalification, il a requis 24 mois de prison assortis de sursis et un million FCFA d'amendes contre l’activiste politique Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolo. 

 

Le premier substitut du procureur a également sollicité leur condamnation au paiement du franc symbolique à Joseph Djogbénou comme l'ont demandé les avocats de la partie civile. Le délibéré du dossier est renvoyé au lundi 25 novembre 2024.

 

À l’audience du lundi 6 mai 2024, Rémy Gnambakpo, convoqué à la barre pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique, avait plaidé non coupable. Le journaliste Boniface Akpolou, présumé auteur de la Une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin » et présumé auteur de la page Facebook « le CQ», avait également plaidé non-coupable.

 

LIRE AUSSI : Présidentielle 2026 au Bénin : Djogbénou dément sa prétendue candidature et annonce des poursuites judiciaires

 

L’activiste de l'opposition Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolou sont poursuivis pour des faits qui sont liés. Il est reproché au journaliste d’être l’auteur de la une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin ». Ce faux journal a attribué des propos à Joseph Djogbénou dans le cadre de la présidentielle 2026. Selon ces faux propos, Djogbénou promet d'être candidat à la présidentielle de 2026 même sous le crépitement des armes.

 

Il est reproché à Rémy Gnambakpo d’avoir relayé ces faux propos dans des audio devenus viraux sur les réseaux sociaux.

 

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