Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbedji, s’est exprimé sur l’attaque survenue le 8 janvier 2025 au Nord du Bénin, dans la zone dite du « Point Triple ». Cette région stratégique, située à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, a été le théâtre d’une offensive meurtrière attribuée à des groupes terroristes. « Il y a eu un manque, non seulement de collaboration avec les pays voisins, mais aussi une absence de contingents militaires des pays limitrophes dans le Nord », a déclaré Wilfried Léandre Houngbedji. Il a précisé que le Bénin est actuellement le seul pays présent dans cette zone pour lutter contre le terrorisme, soulignant l’absence de présence militaire avérée du côté burkinabè et nigérien. Pourtant, le gouvernement béninois plaide depuis des années pour une réponse concertée face à cette menace commune, rapporte La Nouvelle Tribune.
Relecture du Code électoral, désignation des chefs de quartier : ces décisions attendues à la Cour Constitutionnelle du Bénin. La Cour constitutionnelle du Bénin tiendra sa première audience de l’année 2025 le jeudi 16 janvier. Au rôle de cette audience, quatorze requêtes. Trois d’entre elles vont particulièrement retenir l’attention. La première requête dont la décision est attendue a été introduite auprès de la juridiction en matière constitutionnelle par Philippe Goukpanian. Elle est relative à une pétition pour la relecture du Code électoral.
La loi portant Code électoral a été modifiée par le parlement début 2024. Les modifications apportées relatives au parrainage, au taux d’éligibilité au partage de sièges au parlement sont jugées crisogènes par l’opposition, apprend Banouto.
Le chef d’état-major rend hommage aux soldats tués dans le nord. Au Bénin, une semaine après l’attaque survenue le 8 janvier 2025 au Point Triple, à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger, le chef d’état-major des armées a publiquement rendu hommage aux soldats tués. L’officier a à nouveau plaidé pour une synergie d’action avec ses voisins nigériens et burkinabè. La coopération militaire avec les voisins est indispensable, le plan de riposte du Bénin souffrant de l’absence de collaboration avec le Niger et le Burkina Faso, deux des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). On apprend que l’armée béninoise a informé les chefs militaires des deux pays de l’attaque par message.
Comme Patrice Talon, le chef d’état-major tient à cette collaboration avec ces voisins. « Nous, Béninois, recherchons cette synergie d’action et nous ne désespérons pas que, très bientôt, nous allons avec tous nos voisins travailler ensemble, espère le général Fructueux Gbaguidi. Le terrorisme travaille en réseau. Ils [les terroristes, NDLR] font fi des frontières. Nous avons le devoir de nous entendre pour leur opposer une riposte à la mesure de ce qu’ils font ». II a indiqué avec beaucoup de satisfaction qu’il travaille en bonne entente avec son voisin de l’ouest, le Togo, rapporte RFI.
Un Nigérian au Conseil d'administration de OpenAI. Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a annoncé, dans un communiqué publié le mardi 14 janvier 2025, la cooptation de l’homme d’affaires nigérian Adebayo Ogunlesi (photo) à son conseil d’administration. « En tant qu'associé fondateur, président et directeur général de Global Infrastructure Partners (GIP), l'une des premières plateformes d'investissement dans les infrastructures au monde, et directeur général senior chez BlackRock, M. Ogunlesi apporte une expérience et une expertise approfondies en matière de leadership dans les domaines de la finance d'entreprise, de l'investissement dans les infrastructures et de la stratégie de marché à l'échelle mondiale », a souligné l'entreprise qui a lancé l'intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT, indique Agence Ecofin.
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La mine d'or de Buffelsfontein, désaffectée depuis longtemps, n'aurait plus de mineurs en son sein, c'est ce qu'affirme la police sud-africaine. Ce face-à-face policiers mineurs aura été particulièrement affreux, car au moins 74 mineurs ont péri au fond du puits, faute de nourriture et d'eau. La police avait bloqué toute livraison de vivre afin de les contraindre à se rendre. Ce mercredi, des éléments de la police surveillaient l'entrée du puits.
Il n'y a plus de cadavres ni de personnes vivantes sous terre, mais malgré ce qu'ils disent, nous avons décidé, en concertation avec les services de secours miniers, de procéder à une opération de nettoyage pour nous rassurer et pour confirmer ce qu'ils nous ont dit. Nous resterons donc sur place jusqu'à ce que nous soyons convaincus que l'opération est arrivée à sa conclusion logique, a tenté de rassurer Patrick Asaneng, commissaire provincial, apprend-t-on sur Africa News.
Au Cameroun, le puissant ministre de la Justice Laurent Esso a finalement reçu l’autorisation de la présidence de la République pour une évacuation sanitaire d’urgence. « Concernant M. le ministre d’État Laurent Esso, je vous confirme qu’il est parti à l’étranger pour des raisons médicales et a voyagé par un vol commercial », confirme une source proche du gouvernement, contactée par Jeune Afrique.
La santé de ce pilier du régime, âgé de 83 ans, s’est détériorée ces derniers mois, notamment après un malaise survenu lors des célébrations de la fête de l’Unité nationale, le 20 mai dernier à Yaoundé, entraînant son hospitalisation dans un établissement camerounais. Laurent Esso était d’ailleurs parmi les grands absents de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An au chef de l’État Paul Biya, le 10 janvier dernier au palais de l’Unité, rapporte Jeune Afrique.
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