Le cœur du Bénin saigne. L’armée béninoise a subi mercredi 8 janvier 2025 une attaque terroriste d'une rare violence sur la position du point triple situé dans le département de l'Alibori. Un bilan provisoire avancé par des sources sécuritaires à Libre Express fait état d'au moins 28 soldats tués. Cette nouvelle a plongé la nation tout entière dans une profonde tristesse. Un sentiment d'unité nationale s'est formé autour des familles endeuillées. Les partis politiques de la mouvance présidentielle de Patrice Talon comme ceux de l’opposition ont multiplié les messages de condoléances.
« Le sacrifice des soldats, devant la mémoire desquels nous nous inclinons avec respect, doit déterminer et renforcer l'engagement de chacun et de tous à défendre, avec autant d'intrépidité et de courage, notre indépendance, notre liberté et notre droit souverain au progrès et au développement », a déclaré Joseph Fifamin Djogbénou, président de l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), un parti de la majorité présidentielle.
Le parti a qualifié cette attaque de « lâche » et a salué « la bravoure » des Forces de défense et de sécurité du Bénin. « Nous honorons la mémoire des vaillants soldats tombés au champ d'honneur », a ajouté Djogbénou.
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De son côté, le parti Bloc Républicain, un autre parti de la majorité, a rendu un « hommage solennel aux soldats tombés dans l'accomplissement de leur noble mission de protection du territoire, des personnes et des biens ». Le parti dirigé par le ministre Abdoulaye Bio Tchané a adressé « ses sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu'à l'ensemble du peuple béninois ».
L'opposition n'est pas en reste. Le parti Les Démocrates, par la voix de son secrétaire national à la communication, Guy Dossou Mitokpè, a appelé à un « deuil national de trois jours pour honorer la mémoire des soldats disparus ». Le parti a aussi réaffirmé sa « disponibilité pour collaborer avec le gouvernement dans cette lutte contre un ennemi commun qui menace la stabilité du pays ».
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a pour sa part exprimé sa « profonde douleur » et sa « grande consternation » après cette attaque meurtrière. Il a invité à l'unité et à la solidarité, réaffirmant l'engagement de son institution à accompagner le gouvernement dans le renforcement des moyens nécessaires pour protéger les populations.
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