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Niger : 02 soutiens de l'ex-président Bazoum déchus provisoirement de leur nationalité

Sur décision du Président de la transition, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, deux individus ayant soutenu l'ancien président Mohamed Bazoum ont été privés provisoirement de leur nationalité nigérienne. Ils sont notamment accusés de menacer la paix publique et de tenir des propos à caractère raciste, régionaliste et xénophobe.

L'ex-président nigérien, Mohamed Bazoum

L'ex-président nigérien, Mohamed Bazoum

De nouvelles déchéances de nationalité au Niger. Le Chef de l'État, Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a signé le lundi 6 janvier 2025 un décret de déchéance provisoire de la nationalité nigérienne pour deux individus. Il s'agit de Maman Sani Ali Adam, alias Celon Ali Adam, et de Boussada Ben Ali.

 

Ces deux hommes sont accusés « d'activités menaçant la paix publique, dont la diffusion de contenus perturbateurs et des propos à caractère raciste, régionaliste et xénophobe ». Ils sont également « connus pour leur soutien au Président déchu Bazoum Mohamed ».

 

Maman Sani Ali Adam, né le 1er janvier 1992 à Zinder, est le fils de Ali Adam et d'Aïché Haboubacar. Boussada Ben Ali, né le 27 juillet 1972 à N'Gourti, est quant à lui le fils de Ben Ali et d'Amina.

 

LIRE AUSSI : Bénin : le Port de Cotonou lève la suspension des importations de marchandises vers le Niger
 

Cette décision du Chef de l'État nigérien s'appuie sur l'ordonnance du 27 août 2024, qui a institué un fichier des personnes, groupes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme ou toute autre infraction portant atteinte à la sécurité et à la stabilité de l'État du Niger. Modifiée et complétée par l'ordonnance du 7 octobre 2024, cette réglementation précise les modalités d'inscription et de retrait des individus concernés ainsi que les effets liés à ces sanctions.

 

Cette nouvelle déchéance provisoire de nationalité intervient dans la continuité d'une série de mesures similaires prises par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, le 10 octobre 2024, Rhissa Ag Boula, ancien ministre d'État à la Présidence de la République réfugié politique en France, ainsi que huit proches de l'ancien président Mohamed Bazoum, ont également été privés provisoirement de leur nationalité. Ces derniers étaient alors « accusés d'actes de trahison, d'intelligence avec des puissances étrangères et de participation à des activités terroristes ».

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