“Pour être jugé, il faut être vivant, et pour être vivant, il faut être bien détenu. Les conditions de détention de monsieur Olivier deviennent de plus en plus atroces, pour ne pas dire inquiétantes », tels sont les mots de Me Paul Kato Atita. Alors qu’il bénéficiait d’une heure par jour pour se défouler hors de sa cellule, l’avocat au barreau béninois Me Paul Kato Atita confie que son client vit les conditions les plus atroces dans son lieu de détention depuis une semaine. Il ne voit plus le jour et est enfermé dans sa cellule 24h/24.
De plus, l’ancien ami intime du président Talon aurait des brouilleurs installés dans sa cellule. Des actes qui compliquent sa détention et qui l’impactent psychologiquement. Selon l’avocat de la défense, Olivier Boko a le moral très bas.
LIRE AUSSI : Tentative de coup d'État au Bénin : vers l'irrecevabilité des recours en inconstitutionnalité de Boko et Homéky
Il a invité les autorités judiciaires à se pencher sur la situation critique de son client afin d’alléger sa souffrance. “Je voudrais que les autorités fassent quelque chose pour améliorer ces conditions de détention. Même le plus grand criminel a droit à la dignité lorsqu'il est incarcéré. Ce qui se passe avec Boko Olivier, ça décline vers la chosification de l'être humain. Il faut que l'on arrête ça.”, a-t-il déclaré.
Âgé de 60 ans, le PDG du groupe Denrées et fournitures alimentaires (DFA), Olivier Boko est détenu à la prison civile de Missérété au même titre que l’ancien ministre des Sports Oswald Homeky pour “complot contre la sûreté de l’Etat, blanchiment de capitaux et corruption d’agent public”. Il avait affiché ses ambitions pour la Présidentielle 2026 par le biais de ses soutiens et mouvements.
Commentaires