“Alors qu’il était beaucoup plus attendu sur son bilan ainsi que les perspectives, le Chef de l’État, même s’il n’a pas dérogé à cette règle, a profité de la tribune pour sembler s’en prendre à ses opposants. Sur un ton martial, Patrice Talon dégageait et exprimait une envie de dédain et de honte pour ce que le Bénin a été jusqu’à son arrivée. Comme il est de coutume sous son régime, son discours laissait clairement entrevoir que ce passé devrait disparaître pour laisser place à une certaine fierté que dégage, d’après lui, le présent,”, souligne le quotidien. Dans ses colonnes, Matin Libre se demande pourquoi le Chef de l’État est si collé aux régimes précédents après presque neuf ans de pouvoir. “Faire toujours recours au passé alors que l’on est déjà à quelques encablures de sa fin de règne révèle-t-il d’un stratagème tout pensé par la première fortune du Bénin ? À tout point de vue, oui”, révèle Matin Libre.
Le quotidien Le Télégramme aborde le même sujet du discours du chef de l'État. Il précise que seul le terrorisme reste la bête noire du régime de Patrice Talon. La Nouvelle Tribune évoque le discours du chef de l'État en titrant : “ Des propos non consensuels de Patrice Talon dénoncés par des Béninois”. L’article renseigne sur l'avis des Béninois sur le discours du chef de l'État. “ Parmi les points notables du discours du chef de l’Etat, le président Talon a souligné les progrès réalisés dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie, l’agriculture, l’artisanat et la dématérialisation de l’administration publique. Il a également mis en avant le développement du réseau routier. Il a ajouté « s’il est vrai qu’on ne mange pas la route, il est pourtant vrai que la route fait manger ». Cette réponse du berger à la bergère ne semble pourtant pas répondre aux préoccupations de la population qui réclame de meilleures conditions de vie et de travail”, fait savoir La Nouvelle Tribune.
Le pèlerinage des fidèles de l'église du christianisme céleste prévu à partir du 24 décembre à la Plage de Sèmè-Podji fait aussi l’actualité au plan national. Le journal Le Chasseur Info écrit à ce sujet que le révérend ADEOGUN est pour l'institutionnalisation de la formation biblique et doctrinale, des milliers de fidèles du 24 au 25 décembre au pèlerinage de Sèmè plage. Le média en ligne 24 heures au Bénin aborde le même sujet, mais mentionne les axes routiers interdits aux camions, les 24 et 25 décembre dans le cadre du pèlerinage des célestes au Bénin. lees axes concernés par l’interdiction sont : Porto-Novo – Carrefour Sèmè-Podji ; PK8 (Carrefour Le Bélier) – Carrefour Sèmè-Podji et Carrefour Sèmè-Podji – Frontière Nigéria. Les autorités appellent à la responsabilité collective pour garantir le respect strict de cette mesure.
L’incarcération du maire de Savalou, Dèlidji Houindo est rapporté par Banouto. Le site d’information donne les raisons de son arrestation. “L’incarcération de la première autorité communale de Savalou est intervenue dans le cadre d’une affaire d’inhumation d’un corps sans vie dont l’autopsie avait été ordonnée par la justice. Le corps en cause, apprend-on, est celui d’un enfant. Le corps sans vie de l’enfant a été retrouvé dans un puits, il y a plusieurs mois. Avant l’autopsie, le corps a été inhumé avec d’autres dans une fausse commune à la suite d’un acte du maire de la commune de Savalou. Les parents ont réclamé sans succès l’exhumation du machabé. Lors d’une audience vendredi 20 décembre 2024, la justice a condamné l’attitude du maire. Le maire a été condamné à cinq mois dont trois mois de prison ferme”, détaille Banouto.
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En Afrique, la prochaine présidentielle en Côte d'Ivoire préoccupe Jeune Afrique. A moins d’un an du scrutin, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara continue de garder le suspens. Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Alassane Ouattara entend rester le maître des horloges », écrit Jeune Afrique. “ Première inconnue, l’éventualité d’une candidature d’Alassane Ouattara, 82 ans, à un quatrième mandat. « Cette question, tous les Ivoiriens se la posent. Mais la réponse risque de se faire encore attendre quelques semaines, voire quelques mois, tant Alassane Ouattara entend rester le maître du temps, le maître des horloges, souligne-t-il. D’autant que selon ses proches, interrogés par Florence Richard, sa décision ne serait pas encore tout à fait prise. » Quoi qu’il en soit, « Ouattara va devoir trancher », ajoute François Soudan, « qu’il le fasse dans le sens de la continuité ne m’étonnerait pas »”. Pour le média panafricain, l’opposition s’y prépare également.
Direction le Nigéria à présent où le pays rejette les accusations du Niger au sujet du projet pipeline Bénin-Niger. Selon le site Afrique-Sur7.ci ; le Nigeria rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles il servirait de base arrière aux actions visant à déstabiliser le Niger. Le ministère nigérian des Affaires étrangères a précisé qu’aucune force française ne se trouverait dans le nord du pays en vue d’attaquer la junte au Niger. Selon le porte-parole du ministère, « ces allégations sont sans fondement et doivent être rejetées dans leur intégralité », indique le média. Afrique-Sur7.ci rappelle que ces accusations du Niger interviennent dans un contexte marqué par des actes de sabotage visant les installations du pipeline Bénin-Niger. Avant d’accuser le pays de Bola Tinubu, le Niger avait longtemps pointé du doigt le Bénin pour des faits similaires. Cotonou était accusé d’abriter sur son territoire des bases militaires françaises supposées, dont l’objectif serait de déstabiliser Niamey.
"L'uranium du Niger, intéresse toujours l'Europe, malgré le blocage d'Orano”; écrit Agence Ecofin. “ Avec Orano, la France comptait jusqu’ici le Niger parmi ses principaux fournisseurs d’uranium. Alors que les opérations de la compagnie sont bloquées, d’autres fournisseurs émergent dans le pays sahélien, signant déjà des contrats de vente avec des clients occidentaux”, écrit la même source. Le média économique signale que Global Atomic, qui est un autre fournisseur, a annoncé le jeudi 19 décembre avoir signé un nouvel accord de vente de la production d’uranium de sa mine Dasa au Niger. “Ce contrat maintient le pays ouest-africain comme l’une des sources d’approvisionnement d’uranium de l’Europe, malgré les récents déboires du Français Orano qui faisait partie des 3 principaux fournisseurs des centrales nucléaires de l’Hexagone, mais qui a perdu le contrôle de ses 2 grands projets d’uranium nigérien”, précise l’Agence Ecofin.
Sur le plan international, une enquête du quotidien « Le Monde » attribue au président français des propos privés qui flirtent avec un racisme ciblé sur les Africains de France. L’Elysée « dément fermement » que le chef de l’Etat ait dit : « Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou ». « Le Monde » maintient ses informations.
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