Bientôt la force anti-terroriste de la CEDEAO. Le dimanche 15 décembre 2024, les dirigeants de la CEDEAO se sont réunis pour faire le point sur la situation sécuritaire préoccupante dans la sous-région. Dans un communiqué, l'institution a fermement condamné « le déploiement progressif de technologies dangereuses et de systèmes d'armes autonomes par les groupes armés terroristes et d'autres réseaux criminels »qui alimentent l'insécurité.
La CEDEAO a fait part de son « inquiétude au sujet des défis constants à la sécurité et à la stabilité dans la région, alimentés par les activités des groupes armés terroristes (GAT) et des extrémistes violents, la criminalité transnationale organisée et les crimes qui occasionnent des pertes en vies humaines et de destructions de biens ainsi que la régression de la sécurité et de la stabilité de la région ».
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Face à cette situation préoccupante, les dirigeants de la CEDEAO ont donné des instructions claires pour accélérer la mise en place effective de la force de lutte contre le terrorisme. « La Conférence instruit le Président de la Commission d'accélérer la tenue de la réunion des ministres des finances et de la défense afin de convenir des modalités de financement de la force de lutte contre le terrorisme », indique le communiqué finalement.
Certains pays d’Afrique de l'ouest sont en effet touchés par le terrorisme. C'est le cas des des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Niger et le Mali, qui ont récemment quitté l’organisation.
La CEDEAO a également ordonné le réexamen et le renforcement de son Plan d'action 2020-2024 sur l'éradication du terrorisme, afin de l'adapter à l'évolution du contexte sécuritaire de la région.
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