Les conclusions du sommet prévoient une période de transition jusqu'à juillet 2025, durant laquelle des discussions et des ajustements pourront être effectués. La CEDEAO a exprimé sa satisfaction concernant les efforts de médiation entrepris pour apaiser les tensions avec ces pays, soulignant l'importance de la coopération régionale.
Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, a déclaré que « Bien que la sortie imminente du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO soit décourageante, nous saluons les efforts de médiation en cours menés par leurs excellences le président Faure Gnassingbé du Togo et le président Bassirou Diomaye Faye du Sénégal. Ces efforts soulignent votre engagement collectif à préserver la paix et l’unité dans notre région. »
Le sommet a également donné mandat au Conseil des Ministres de la CEDEAO de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025. Cette réunion aura pour objectif d'examiner et d'adopter les modalités de départ des pays concernés ainsi qu'un plan d'urgence pour gérer les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et les membres de l'Alliance des États du Sahel.
LIRE AUSSI : Levée des sanctions de la CEDEAO contre le Niger, le Mali et la Guinée : « Il est important que nous préservions notre famille », ministre des Affaires étrangères du Bénin
Cette décision intervient dans un contexte de tensions politiques et de défis sécuritaires croissants en Afrique de l’Ouest. Les chefs d'État de la CEDEAO espèrent que la coopération et le dialogue pourront contribuer à stabiliser la situation dans ces pays et renforcer la paix dans l'ensemble de la région ouest-africaine.
La CEDEAO, qui a été créée le 28 mai 1975 pour favoriser l'intégration économique et politique entre ses membres, se trouve à un tournant crucial. Le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger interroge sur l'avenir de l'organisation et sur les moyens de maintenir la cohésion régionale face aux crises persistantes.
Commentaires