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54 migrants béninois rapatriés de Guinée Équatoriale pour Cotonou après un périple cauchemardesque

Cinquante-quatre (54) ressortissants béninois ont été rapatriés le mardi 10 décembre 2024 depuis la Guinée Équatoriale, où ils étaient bloqués dans des conditions de vie dramatiques. Ils sont arrivés à l’aéroport de Cotonou sain et sauf. Leur périple, marqué par l'espoir déçu et la détresse, témoigne des risques mortels que prennent les migrants qui empruntent des voies clandestines. Un migrant raconte son périple.

Des migrants béninois ont été rapatriés de Guinée Equatoriale

Des migrants béninois ont été rapatriés de Guinée Equatoriale

Ils sont de retour au Bénin. Attirés par les promesses d'un meilleur avenir au Gabon, ces Béninois ont entrepris un voyage qui les a menés bien loin de leurs rêves. L'un d'eux s'est confié à Bip Radio. « Mon travail ne marchait plus très bien, alors je me suis dit que partir à l'étranger pourrait être une solution », a-t-il déclaré. Un ami l'a mis en contact avec un passeur qui lui a demandé de l'argent pour organiser son départ.

 

Après avoir rejoint le Nigeria, le groupe de migrants s'est retrouvé mêlé à plusieurs centaines de personnes dans des conditions de grande précarité. « On a dû vendre tout ce qu'on avait pour pouvoir continuer le chemin », déplore un migrant.

 

LIRE AUSSI : Naufrage en mer de migrants clandestins béninois en Guinée Équatoriale : 54 rescapés implorent Patrice Talon pour leur rapatriement

 

Leur traversée en pirogue vers le Gabon s'est avérée encore plus dangereuse. En pleine mer, au large des côtes de Guinée Équatoriale, les moteurs des embarcations sont tombés en panne. Dans la tourmente des vagues, certains de leurs compagnons ont tragiquement trouvé la mort. « La vague était forte et les pirogues ont été emportées » se remémore l'un des rescapés, la voix nouée par l'émotion.

 

Secourus in extremis par les autorités guinéennes, les 54 Béninois ont finalement pu être rapatriés le mardi 10 décembre 2024 dans leur pays, le Bénin. Un retour synonyme de soulagement, mais aussi de profonde tristesse. « Je suis content d'être rentré, mais je suis aussi très triste de tout ce que j'ai perdu. Je ne veux plus jamais revivre ça », confie l'un d'entre eux.

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