« Mets incontournable de la richesse culinaire ivoirienne, et profondément enraciné dans le quotidien des communautés, l'attiéké est consommé tous les jours et à diverses cérémonies tels que les mariages, les baptêmes, les funérailles et les réunions communautaires », a expliqué Ramata Ly-Bakayoko, déléguée permanente de la Côte d'Ivoire auprès de l'UNESCO.
Cette inscription sur la liste du patrimoine mondial immatériel constitue une reconnaissance internationale majeure. Elle valorise non seulement un élément central de l'identité culturelle des peuples lagunaires de la Côte d'Ivoire, mais aussi un savoir-faire culinaire artisanal, transmis de génération en génération, notamment par les femmes.
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En effet, la préparation de l'attiéké exige la maîtrise précise de plusieurs étapes : la culture et la récolte du manioc, son broyage, le mélange avec du manioc fermenté (magnan), avant sa transformation en semoule qui est cuite à la vapeur. Généralement servi avec du poisson, de la viande ou des légumes, l'attiéké s'est imposé comme un aliment incontournable en Côte d'Ivoire, plébiscité pour les repas familiaux, mais aussi dans les restaurants et au cours des cérémonies.
Cette reconnaissance internationale pourrait stimuler davantage la chaîne de valeur du manioc en Côte d'Ivoire. L'inscription de l'attiéké sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO constitue également une opportunité de renforcer le soutien aux producteurs et transformateurs locaux, et d'encourager le tourisme gastronomique autour de ce produit emblématique.
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