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Violences basées sur le genre au Bénin : l’INF a enregistré plus de 3200 dossiers en 3 ans

Lors de sa tournée de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG), l’Institut national de la femme, par le biais de sa secrétaire exécutive (SE), a présenté mercredi 27 novembre 2024 les chiffres des dossiers de VBG qu’il a traités. Des chiffres hallucinants qui prouvent que le mal persiste toujours.

Le siège de l'Institut national de la femme (INF) au Bénin

Le siège de l'Institut national de la femme (INF) au Bénin

Les violences basées sur le genre (VBG) “sont des actes ou pratiques exercés sur une personne en fonction du sexe ou du rôle social entrainant souffrance ou préjudice physique, sexuel, psychologique ou économique. Elles touchent de nombreuses femmes et filles au Bénin. Et pour lutter contre ce fléau, le gouvernement du Bénin a créé en 2021 l’Institut national de la femme (INF) et lui a donné comme mandat spécial d’ester en justice et d’assister les victimes devant les juridictions ordinaires et spécialisées. 

 

Selon les derniers chiffres publiés par l'INF, le nombre de cas signalés a explosé ces dernières années. En effet, entre sa création en 2021 et novembre 2024, l'INF a enregistré plus de 3200 dossiers de VBG. En 2022, c’est-à-dire l’année après sa création, 298 dossiers ont été gérés par la présidente Huguette Bokpè Gnacadja et ses collaborateurs. En 2023, ce chiffre a presque quadruplé pour atteindre 1117. À la date du 25 novembre 2024, l’INF a déjà enregistré 1797.
 

« Le changement de mentalité va prendre du temps »

 

Les chiffres présentés par l’Institut national de la femme montrent que le fléau prend de l'ampleur chaque année. Une augmentation de chiffres qui n’étonne pas la secrétaire exécutive de l’INF. Pour Flore Djinou, « le changement de mentalité va prendre du temps » à cause des réalités socioculturelles du pays. 

 

LIRE AUSSI : Bénin : enceinte et battue par son mari, une mère de 4 enfants décède à Ekpè, l'homme en prison
 

Elle affirme que dans certaines régions, la population trouve encore normal le fait de donner un enfant en mariage sans son consentement. Il faut donc intensifier les actions de lutte contre ces violences. Elle a également insisté sur l'importance de renforcer la répression des auteurs de ces actes afin de dissuader le reste. Notons que les VBG ne touchent pas uniquement les femmes, mais que les hommes peuvent également en être victimes. 

 

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Commentaires

Delphin Gnimassoun

Salut les membres du groupe

01-12-24 à 11:49

Delphin Gnimassoun

Salut les membres du groupe

01-12-24 à 11:48

Djibril foussenatou

Nous remercions le ministère de la santé pour la préoccupation du sexe féminine au Bénin

30-11-24 à 06:41

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