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Baltasar Ebang Engonga, la vedette d'un scandale sexuel en Guinée équatoriale, visé par une enquête pour MST

Le procureur général de Guinée équatoriale a ouvert une enquête contre Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello», après la diffusion en ligne de près de 400 vidéos intimes le montrant avec plusieurs femmes, dont certaines mariées. L'objectif est de déterminer s'il a délibérément propagé des maladies sexuellement transmissibles.

Baltasar Ebang Engonga visé par une enquête pour MST

Baltasar Ebang Engonga visé par une enquête pour MST

C'est un véritable ouragan qui secoue actuellement la société équato-guinéenne. Depuis début novembre 2024, une avalanche de vidéos érotiques impliquant Baltasar Ebang Engonga, connu sous le surnom de "Bello", circule sur les réseaux sociaux. Ces vidéos, tournées dans son bureau, des hôtels et même des toilettes, le montrent entretenant des relations sexuelles avec de nombreuses femmes, dont beaucoup sont mariées.

 

Face à l'ampleur du scandale et à l'indignation générale de la population, le parquet général de la République de Guinée équatoriale a décidé d'ouvrir une enquête à l'encontre de Baltasar Ebang Engonga. « Il s'agit d'une situation qui a surpassé tous les événements de cette nature vécus auparavant dans la société équato-guinéenne », a déclaré le procureur général Anatolio Nzang Nguema.

 

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L'objectif de cette procédure est de déterminer si Baltasar Ebang Engonga, l'auteur présumé de ces vidéos, est atteint d'une maladie sexuellement transmissible et s'il a intentionnellement utilisé ces relations sexuelles pour la propager. « La population est en danger, car derrière chacune de ces femmes se trouvent leurs maris, ainsi que d'autres personnes qui, d'une manière ou d'une autre, leur sont apparentées ou ont été apparentées à elles », met en garde le procureur.

 

Selon la loi équato-guinéenne, le fait d'avoir des relations sexuelles n'est pas en soi un délit, sauf s'il y a eu viol, agression sexuelle ou transmission volontaire d'une maladie contagieuse. « La victime est celle qui doit signaler lorsque la relation sexuelle a été maintenue avec le concours de viol ou d'agression sexuelle, d'intimidation, de menaces, de prix, de récompense », précise Anatolio Nzang Nguema, rapporté par plusieurs médias équato-guinéens.

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