La polémique enfle au Bénin autour des liens présumés entre le principal parti d'opposition, Les Démocrates, et Olivier Boko, un homme d'affaires proche du président Patrice Talon. Lundi 14 octobre 2024, la formation politique de l'ex-président Boni Yayi a vivement réagi à des articles de presse l'accusant d'entretenir des relations financières avec cet influent homme d'affaires.
Dans deux publications, un média en ligne béninois a en effet affirmé que « l'argent d'Olivier Boko fait perdre la tête aux responsables LD » et que « la plupart des responsables LD étaient salariés chez Olivier Boko ». Des accusations que le parti Les Démocrates qualifie « d'affabulations et de cabale médiatique visant à le discréditer ».
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« À la lecture de ces articles, on note une montée en puissance dans le dénigrement et la diffamation de l'opposition », a dénoncé le secrétaire national à la communication du parti, Guy Dossou Mitokpè. Il évoque une « stratégie faite de diffamations » dans le but de « détourner l'attention du peuple béninois » des problèmes du pouvoir en place.
Selon l'analyse du parti, ces publications cherchent à « détourner l'attention du peuple béninois sur les déchirements, la lutte fratricide au sein du pouvoir de la Rupture et surtout son incapacité à apporter des solutions concrètes à la misère endémique du peuple, aux problèmes sécuritaires individuels et collectifs qui sévissent dans notre pays ».
Des poursuites judiciaires annoncées
Face à ces accusations jugées infondées, le parti Les Démocrates a annoncé qu'il entamerait des poursuites judiciaires contre l'auteur de ces publications, afin qu'il apporte la preuve de ses allégations. « Au regard de la gravité de telles accusations, le parti Les Démocrates informe l'opinion publique nationale et internationale qu'une suite judiciaire sera donnée aux écrits », a prévenu le secrétaire national à la communication.
Principal adversaire politique du régime du président Patrice Talon, le parti Les Démocrates, fondé par l'ancien président Boni Yayi, n'a pas mâché ses mots pour dénoncer cette « cabale médiatique » qu'il juge visant à le discréditer. La formation politique a promis de saisir la justice pour faire la lumière sur ces accusations.
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