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Bénin : 02 présumés collaborateurs de Frère Hounvi poursuivis pour cybercriminalité par la CRIET

Lundi 7 octobre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a jugé deux jeunes hommes soupçonnés d'être des collaborateurs du chroniqueur anonyme Frère Hounvi. Ils sont poursuivis pour des faits d'escroquerie via internet.

Image d'illustration

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De présumés cybercriminels présumés collaborateurs de Frère Hounvi comparaissent lors d'une première audience dans leur dossier. La CRIET a jugé deux jeunes hommes placés en détention provisoire depuis le 8 août 2024 pour des faits d'escroquerie via internet. Ces deux individus sont soupçonnés d'être des collaborateurs de Frère Hounvi. 

 

Selon l'accusation, les extraits des téléphones des prévenus montreraient qu'ils s'adonnent à des activités de cybercriminalité. La Cour a donné lecture de quelques échanges. Face aux juges, les deux jeunes ont nié les faits qui leur sont reprochés. L'un s'est présenté comme un programmeur et ingénieur en informatique, tandis que l'autre s'est déclaré photographe. Ce dernier a expliqué que les éléments incriminés sont issus de ses recherches dans le cadre de la réalisation d'un projet documentaire de sensibilisation sur la cybercriminalité. Le photographe indique s'être mis dans la peau d'un cybercriminel. 

 

LIRE AUSSI : CRIET : Steve Amoussou plaide non coupable dans l’affaire Frère Hounvi, dossier renvoyé

 

L'avocat des prévenus, Me Aboubacar Baparapé a plaidé pour leur mise en liberté provisoire. Il a affirmé que le parquet spécial ne dispose d'aucune preuve tangible pour les inculper. Une demande à laquelle le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial de la CRIET s’est opposée.

 

La Cour a finalement renvoyé le dossier au 11 novembre 2024 afin de délibérer sur la demande de mise en liberté provisoire. Elle a également convoqué les techniciens du Centre national d'investigations numériques (CNIN) qui ont procédé à l’extraction des données de leurs téléphones. Le juge veut entendre ces techniciens sur les extractions qu'ils ont eu à faire du téléphone des mis en cause, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

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Commentaires

Arouna

Ils sont interpellés le 8 août 2924???

08-10-24 à 04:48

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