La Cour d'État, créée quelques mois après la prise de pouvoir par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, a prononcé ce verdict à l'issue d'une audience très rapide. Les avocats de Mohamed Bazoum n'ont pas pu s'exprimer et leurs arguments n'ont pas été évoqués.
Les autorités de Niamey accusent l'ancien président de "complot d'attentat à la sécurité et à l'autorité de l'État", de "crime de trahison" et "d'apologie du terrorisme et de financement du terrorisme". Il lui est notamment reproché d'avoir demandé le soutien de la France et des États-Unis après le coup d'État du 26 juillet 2023.
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Le collectif international des avocats de Mohamed Bazoum a dénoncé "l'avènement de l'arbitraire" et la fin de "l'indépendance du pouvoir judiciaire au Niger". Ils affirment cependant qu'ils continueront à se battre, y compris devant le tribunal militaire.
Depuis le coup d'État, le président renversé est détenu avec son épouse dans la résidence présidentielle. Le général Abdourahamane Tiani, à la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, a annoncé une transition de trois ans maximum.
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