Des hackers nord-coréens ont trompé de grands groupes américains pour se faire recruter comme développeurs en télétravail. Le ministère de la Justice des États-Unis a publié un avis de recherche contre quatre personnes le 17 mai 2024, les accusant d'avoir dérobé des informations et généré des revenus pour le programme d'armement nucléaire de la Corée du Nord.
"Des travailleurs informatiques étrangers ont obtenu des emplois dans des entreprises américaines, y compris dans une grande chaîne de télévision, une société de la Silicon Valley, un fabricant aérospatial, un constructeur automobile américain, une boutique de luxe et un groupe de médias. Toutes ces sociétés sont parmi les plus puissantes des États-Unis", ont déclaré les procureurs.
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Selon Numerama, les pirates ont créé de faux profils LinkedIn et postulé à de nombreux postes techniques dans ces grandes entreprises. Ils ont ainsi pu accéder à des données sensibles susceptibles d'être transmises au régime de Pyongyang, tout en touchant des salaires dépassant les 300 000 euros par an. Le FBI promet 5 millions de dollars à toute personne qui fournirait des informations pouvant permettre d'arrêter ces présumés hackers nord-coréens.
L'avis de recherche publié par le FBI
Pour se faire passer pour des employés en télétravail, les hackers nord-coréens ont fait appel à des complices experts en hébergement installés aux États-Unis, qui leur ont fourni des dizaines d'ordinateurs. "Plus de 60 identités américaines ont été fabriquées pour tromper les employeurs", précisent les juges. Les quatre ressortissants nord-coréens recherchés par le FBI se seraient installés hors de la Corée du Nord.
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