Un nouveau renvoi dans leur procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Quelques minutes seulement après l’ouverture d'une nouvelle audience dans ce dossier ce lundi 13 mai 2024, le juge a décidé de renvoyer le dossier au lundi 1er juillet 2024 en raison de l’absence du journaliste Boniface Akpolou. Le prévenu n’a pas été extrait de sa cellule de prison.
Malgré le désir du juge d’écouter l'activiste de l'opposition Rémy Gnambakpo, poursuivi sans mandat de dépôt,le ministère public et les avocats de Joseph Djogbénou ont insisté pour que les débats se fassent en présence du journaliste Boniface Akpolou. Le président de céans n'a pas eu d'autres choix que de renvoyer le dossier au lundi 1er juillet 2024 pour faire comparaître le prévenu
Lors de l’audience du lundi 6 mai 2024, Rémy Gnambakpo, convoqué à la barre pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique, a plaidé non coupable. Le journaliste Boniface Akpolou, présumé auteur de la Une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin » et présumé auteur de la page Facebook « le CQ», avait également plaidé non-coupable.
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L’activiste de l'opposition Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolou sont poursuivis pour des faits qui sont liés. Il est reproché au journaliste d’être l’auteur de la une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin ». Ce faux journal a attribué des propos à Joseph Djogbénou dans le cadre de la présidentielle 2026. Selon ces faux propos, Djogbénou promet d'être candidat à la présidentielle de 2026 même sous le crépitement des armes.
Il est reproché à Rémy Gnambakpo d’avoir relayé ces faux propos dans des audio devenus viral sur les réseaux sociaux.
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