En colère contre l'amie de sa copine qui encourage leur rupture amoureuse, il la présente dans des groupes WhatsApp comme une prostituée et risque 3 ans de prison. Un jeune homme a comparu devant la CRIET le lundi 06 mai 2024 pour avoir présenté l’amie de sa copine comme une prostituée sur les réseaux sociaux. L’homme poursuivi avec mandat de dépôt répond devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) des allégations de harcèlement par le biais d'un système électronique.
C’est après une plainte déposée par l’amie de sa copine que ce jeune homme s’est retrouvé derrière les barreaux. En effet , l’amie de sa copine a déposé une plainte après avoir reçu sur WhatsApp des messages de personnes qui lui demandaient le prix de ses services de prostituée. Au début, elle ignorait pourquoi elle recevait de tels messages, elle a fini par comprendre que quelqu'un avait posté son contact dans des groupes WhatsApp en disant qu’on pouvait la contacter pour s’offrir des services d’une prostituée.
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Après avoir porté plainte, l’enquête de la police a mené à l’interpellation du petit-ami de son amie. Interrogé sur son implication dans cette affaire, le jeune homme a reconnu devant les juges que c’est lui qui a posté le contact de l’amie de sa copine dans des groupes WhatsApp en la présentant comme une prostituée. Devant la police et devant la CRIET, le jeune homme a avoué que c’est par vengeance qu’il a posté cet acte. Le jeune homme affirme qu'il n’appréciait plus la compagnie de cette amie de sa copine parce qu'elle aurait conseillé de le quitter. Après avoir été informé par sa copine, il a cherché un moyen pour se venger de la briseuse de couple et celle qu’il a trouvé est de la présenter sur WhatsApp comme une prostituée.
Le ministère public représenté par le troisième substitut du procureur spécial de la CRIET a requis trois ans de prison ferme contre le jeune pour les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique. Les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique sont punis par l’article 550 du code du numérique en vigueur au Bénin.
Après la réquisition du ministère public, la jeune femme victime a demandé à la cour d’abandonner les charges contre le prévenu. Elle a déclaré avoir retiré sa plainte contre le jeune homme affirmant que le temps qu’il a passé en prison lui aurait déjà porté conseil. Le juge a renvoyé le verdict du dossier au lundi 17 juin 2024, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.
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