Le président de l'Union Progressiste le Renouveau, Joseph Djogbénou, n'est pas pour l’heure candidat à la présidentielle de 2026. Selon la parution du lundi 16 avril 2024 du quotidien "Bénin Aujourd'hui", l'ancien président de la Cour constitutionnelle serait en course pour la présidentielle de 2026. Des propos qui ont suscité une polémique à laquelle Joseph Djogbénou répond lors d'une conférence de presse organisée ce mercredi 17 avril 2024.
Joseph Djogbénou dément avec énergie ces propos qu'il traite de "montages grotesques et de calomnies". "Je les condamne sans réserve" a-t-il affirmé devant la presse. Pour lui, la question des candidatures aux différents scrutins ne peut être examinée en dehors de son parti.
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"Comme l'exige la réforme du système partisan dont notre Parti est l'émanation et le garant, la seule autorité et le seul cadre pour identifier, discuter et retenir les candidatures aux élections politiques déterminantes pour l'avenir de la Nation sont les partis politiques. Pour ce qui concerne l'Union Progressiste le Renouveau, aussi légitimes que soient les ambitions personnelles, aussi importantes que soient les positions et les statuts politiques, gouvernementales ou administratives passés ou actuels des personnalités membres du Parti, elles ne sauraient être placées au-dessus de ses valeurs, de ses objectifs ni de sa stratégie", confie-t-il à la presse.
L’avocat indique qu'il "reviendra exclusivement à l'Union Progressiste le Renouveau, dans les formes et selon les modalités qu'elle aura déterminées, de désigner celles et ceux, parmi ses militants, susceptibles d'être soumis aux choix de nos compatriotes en vue de la préservation et du renforcement des acquis socio-économiques. Il en sera notamment ainsi des candidatures à l'élection du duo président de la République et vice-président de la République".
Des poursuites judiciaires annoncées
Par ailleurs, Joseph Djogbénou annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces propos "mensongers et diffamatoires". Selon lui, "l'extrême gravité de ces propos et l'intention manifeste de nuire de leurs auteurs et complices ne sauraient rester sans une suite judiciaire, d'autant que ceux-ci ont également cherché à atteindre la réputation de rassemblement, de paix, de progrès et de cohésion nationale du Parti".
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