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Mali : les autorités interdisent aux médias la diffusion des activités des partis politiques

La Haute autorité de la communication (HAC) a interdit aux médias maliens la diffusion des activités des partis politiques à compter du jeudi 11 avril 2024.

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta

Plus de diffusion et de publication des activités des partis politiques maliens. C'est ce qu'a annoncé la Haute autorité de la communication à travers un communiqué de presse rendu public le jeudi 11 avril 2024. « Suite à l'adoption du décret n⁰2024-0230/PT-RM du 10 avril 2024 portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, la Haute autorité de la communication (HAC) invite tous les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations », annonce le communiqué signé par le Président de la Haute autorité de communication, l’Officier de l'Ordre national, Gaoussou Coulibaly.

 

Le mercredi 10 avril 2024, le gouvernement malien, à travers le décret n⁰2024-0230/PT-RM du 10 avril 2024 pris en conseil des ministres par le colonel Assimi Goïta, a suspendu jusqu'à nouvel ordre les activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations. Selon le colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement de la transition, cette suspension est non seulement motivée par les “discussions stériles” issues d'une tentative de dialogue national au début de l'année 2024 mais aussi par la préservation de l'ordre public.

 

LIRE AUSSI : Mali : la junte de Goïta suspend les partis et associations politiques

 

Venus au pouvoir en août 2020 par un coup d'État, les militaires avaient promis d'organiser l'élection présidentielle au plus tard en mars 2024. Une promesse qui n'a pas été tenue. Dans une déclaration commune faite le 31 mars 2024, plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont dénoncé un "vide juridique et institutionnel" et ont réclamé une "concertation rapide et inclusive" afin d'organiser l'élection présidentielle "dans les meilleurs délais". Ils ont aussi déclaré être prêts à recourir à "toutes les voies légales et légitimes" afin de rendre le pouvoir aux civils.
 

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