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Modification du Code électoral au Bénin : les députés pourraient réviser la Constitution après la rencontre avec Patrice Talon, selon Abdoulaye Gounou

Au Bénin, le président Patrice Talon a reçu le lundi 22 janvier 2024 tous les députés, ceux de l’opposition comme de la majorité. Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat béninois a discuté de la modification du Code électoral par le parlement comme l’a ordonné la Cour Constitutionnelle. Le député du Bloc républicain, Abdoulaye Gounou a fait des confidences à la presse après cette rencontre.

Le député du Bloc républicain, Abdoulaye Gounou

Le député du Bloc républicain, Abdoulaye Gounou

Patrice Talon est à la recherche du consensus à deux ans de la fin de son dernier mandat. Dans une intervention sur Bip radio ce mardi 23 janvier 2024, le député Abdoulaye Gounou a affirmé après la rencontre avec le président Patrice Talon que ses collègues parlementaires pourraient être amenés à réviser la Constitution. Ceci, dans le but d’actualiser certaines dispositions liées au Code électoral, notamment le parrainage.

 

LIRE AUSSI : Constitution du Bénin : l'Opposition dit non à une « révision opportuniste » pour un troisième mandat de Patrice Talon

 

Abdoulaye Gounou confie que cette révision de la Constitution sera uniquement pour harmoniser les dispositions liées aux dates des élections, mais pas plus. D’ailleurs, le parlementaire précise que ce n’est pas la substance de la Constitution qui sera touchée et que Patrice Talon n’est pas demandeur d’un troisième mandat.

 

Voici l’intégralité des propos du député Abdoulaye Gounou

 

« Le chef de l’Etat nous a invités à nous concerter pour trouver ensemble un consensus. Il est à la recherche de consensus. Tous effectivement, on a constaté ce que la Cour a indiqué. La question la plus difficile est celle qui a évoqué le parrainage. Le parrainage en lui-même ne pose aucun problème. C’est le moment de parrainage qui risque de faire des parrainages des questions à double vitesse malheureusement.

 

À l’analyse, il se fait que nous nous-mêmes nous avions calé les échéances électorales dans la constitution lors de la dernière révision. Si nous ne réglons pas la question à ce niveau, ce serait difficile. Et si on la règle-la, ça règle tout ce que la Cour a dit dans le Code électoral. Il restera que l’erreur matérielle là où il faut mettre deux semaines au lieu de cinq jours que nous avons écrit. La meilleure façon de régler ça, ce serait au niveau de la Constitution. C’est dans la disposition transitoire.

 

Le chef de l’Etat a réaffirmé qu’il n’est pas demandeur d’un troisième mandat. Il l’a martelé à qui veut l’entendre. Ce n’est pas la substance de la constitution qui sera touchée. C’est juste la disposition qu’il faut revoir et nous pensons que c’est nous les députés puisque le chef de l’Etat n’a même pas demandé ça. C’est nous qui avions constaté nous-mêmes que cette disposition, il faut revoir ça à ce niveau-là pour faire le réglage du calendrier électoral. Donc la réflexion sera engagée à notre niveau pour voir : Quelles sont les meilleures dates à indiquer ».

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Commentaires

Hounyeme Cédras

Dans ce pays on nous a parlé de mandat unique mais voilà

23-01-24 à 09:59

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