De nouveaux Bataillons d’intervention rapide vont renforcer la lutte contre le terrorisme au Burkina. À travers un décret signé le vendredi 5 janvier 2024, le président de la Transition, Ibrahim Traoré, a acté la création de cinq Bataillons d’intervention rapide (BIR). Les nouveaux BIR créés sont : « Le 21ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide, (21ᵉ BIR) implanté dans la garnison de Titao et rattaché au troisième Groupement d’Intervention Rapide ; le 22ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (22ᵉ BIR) implanté dans la garnison de Djibo et rattaché au troisième Groupement d’Intervention Rapide ; le 23ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (23ᵉ BIR), implanté dans la garnison de Toma et rattaché au deuxième Groupement d’Intervention Rapide ; le 24ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (24ᵉ BIR) implanté dans la garnison de Kantchari et rattaché au quatrième Groupement d’Intervention Rapide ; le 25ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (25ᵉ BIR) implanté dans la garnison de Pama et rattaché au quatrième Groupement d’Intervention Rapide ».
Selon le décret, les cinq autres Bataillons d’intervention rapide créés ont pour mission d’intervenir face à toute menace contre l’intégrité du territoire national et d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces Armées Nationales ou de tout autre organisme. Ces BIR ont également pour mission de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure et de préserver et de perpétuer les traditions militaires.
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Ces Bataillons d’intervention rapide, indique le décret présidentiel, seront commandés par des officiers nommés par décret présidentiel. Ces officiers de BIR ont le titre de commandants et sont placés sous l’autorité directe des Commandants des Groupements d’Intervention Rapide. « L’organisation et le fonctionnement des Bataillons d’Intervention Rapide sont fixés par arrêté du Ministre chargé de la Défense», précise le décret présidentiel.
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