Un homme arrêté pour ses présumées activités de vol d'enfants pour les vendre au Bénin. Selon des informations rapportées par The Guardian, le nommé Tayo Adeleke, membre d'un gang de kidnapping et de trafic d'enfants opérant dans l'État d'Ogun, a été mis aux arrêts. La police indique qu'Adeleke et son équipe se sont spécialisés dans l'enlèvement et la vente d'enfants dans la République voisine du Bénin. Ces présumés criminels kidnappaient les enfants et les revendaient pour des sacrifices rituels au Bénin.
Ce présumé kidnappeur d'enfants désormais aux mains de la police est actuellement interrogé, suite à la dernière tentative qu'il a faite avec deux autres hommes. Il a tenté le mardi 26 décembre 2024 de voler des enfants dans la communauté d'Omu Pempe, dans le conseil local d'Obafemi-Owode dans l'État d'Ogun.
La chance a tourné court pour ce présumé ravisseur et ses complices après qu'ils ont pris d'assaut l'église baptiste d'Omu Pempe, vers 2 heures du matin à moto. Ils avaient pour mission d'emmener les enfants hors des locaux de cette église et de les vendre en République du Bénin.
Le porte-parole du commandement de la police, SP Omolola Odutola, a déclaré que le présumé ravisseur a été arrêté grâce aux efforts du So-Safe Corps et d'autres groupes d'autodéfense de la communauté, tandis que ses collègues s'enfuyaient à travers la brousse. Il a déclaré que le suspect avait avoué lors de l'interrogatoire : « Ils sont venus dans la région pour kidnapper des enfants. Il a dit qu'ils avaient un gang et qu'ils enlevaient des enfants et les vendaient en République du Bénin. Nous en avons arrêté un et il aidera à en amener d’autres à rendre des comptes».
L'officier de police précise : « Les ravisseurs ont observé que le commandement a pris le contrôle des autoroutes de l'État et qu'ils se rendent désormais dans les communautés pour opérer. Nous appelons nos dirigeants traditionnels et les dirigeants communautaires de l'État à établir la sécurité intérieure, à barricader les points d'entrée et de sortie de leurs communautés et à fournir aux agents de sécurité les informations nécessaires pour aider à sécuriser la vie et les biens ».
« Les villageois peuvent facilement identifier les étrangers dans leur communauté. Ils devraient aider la police. Dieu merci, cela a été déjoué. Le commandement de l’État d’Ogun, dirigé par le commissaire de police Abiodun Alamutu, ne cédera pas jusqu’à ce que les criminels soient chassés de l’État, où qu’ils se trouvent », assure le porte-parole de la police.
Commentaires
ADOUNSA MODESTE
Il faudrait dementeler ce réseau criminel d'enlèvement d'enfants et neutraliser leurs membres. Les traquer jusqu'en leurs asiles de retranchement où que ce soit avec la coopération des forces des deux pays
29-12-23 à 10:28
BOTTI
Un jour pour le voleur et un jour pour le propriétaire Que dieu nous garde
28-12-23 à 10:54