Une affaire de trafic de faux médicaments entre le Bénin et le Niger jugée par la CRIET. Jeudi 21 décembre 2023, trois personnes de nationalité nigérienne, placées en détention provisoire depuis quelques semaines, ont été poursuivies pour des faits d'exercice illégal en pharmacie et de blanchiment de capitaux.
Selon le parquet spécial de la CRIET, le principal prévenu serait le cerveau et les deux autres prévenus qui sont ses compatriotes seraient ses employés dans ce commerce. Les prévenus ont été arrêtés dans un kiosque de vente de faux médicaments dont le tramadol. C'est dans le cadre d'une enquête ouverte sur les activités du principal prévenu. La perquisition chez ce dernier a permis de saisir un peu plus de 41 millions FCFA, selon l'accusation.
Requalification des faits et 7 ans requis
Dans la réquisition du ministère public, l'un des substituts du procureur spécial de la CRIET a sollicité de la Cour une requalification des faits d'exercice illégal en pharmacie en vente de médicaments falsifiés. Il a demandé à la Cour de relaxer de deux prévenus au bénéfice du doute.
Quant au principal prévenu, il a demandé à la Cour de le retenir dans les liens de la prévention des infractions de blanchiment de capitaux et de médicaments falsifiés. Il a ensuite requis sept ans ferme et la confiscation de 41 millions FCFA saisis chez ce ressortissant nigérien. À la suite, le juge a renvoyé le verdict du procès au jeudi 7 mars 2024.
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